L'histoire :
Sur la route, deux tueurs tentent d'éliminer le scénariste Jason Holt en faisant passer sa voiture au-dessus du parapet. Eve Van fleet, agent de la CIA, qui tente d'interpeller Holt pour l'interroger sur le meurtre du scénariste Phil Edwards et de son épouse, assiste à la scène et intervient pour protéger son suspect. Elle sort son arme et réussit à descendre les deux hommes... mais elle manque de peu de toucher Jason au passage. Complètement perdu, Jason Holt décide de prendre la fuite le plus vite possible et fonce en direction des studios Universal. La voiture des tueurs, sans conducteur, finit dans un grand crash. Eve s'arrête sur le lieu du crash et relève les identités des deux hommes qui ont tenté d'en finir avec Holt. Pendant ce temps, dans l'avion Air force one, l'agent Blackwell apprend qu'il n'a pas été irradié durant l'attentat, contrairement au président qui lui, n'en a plus que pour quelques heures de vie. Avant de mourir, le président désire s'entretenir avec Blackwell. Au même moment, au centre de lutte anti-terroriste, la sous-directrice apprend qu'elle tombe sous le coup d'une enquête parlementaire suite au nombreux dysfonctionnements de son service. Arrivé aux studios Universal, Jason apprend que son ami Omar Merrill est bien en vie et se trouve actuellement sur le tournage de la série « Founding Fathers ». Holt rejoint son ami et tente de lui expliquer ce qui se trame...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome réussi, mettant parfaitement en place les différents éléments de l'intrigue, ce second tome est encore plus prenant. En effet, tandis que certaines zones d'ombre se dévoilent, d'autres s'épaississent plus encore. Les nombreux enjeux et protagonistes présents dans le récit sont idéalement mis en scène. On passe d'une trame à l'autre sans être perdu et sans perdre ne serait-ce qu'une seconde le fil du récit. De même, l'histoire alterne très efficacement les scènes d 'action digne d'un blockbuster hollywoodien et les moments de dialogues faisant avancer l'intrigue. On sent que le scénariste Jean-Luc Sala (Crossfire, Questor, Spynest...) maîtrise parfaitement son sujet. Il réussit à insuffler une tension croissante au fil de la lecture. Le lecteur reste scotché du début à la fin de l'album et s'identifie aisément au héros, halpagué par une affaire qui le dépasse totalement. Les dessins semi-réalistes de Phil Castaza (Les aventuriers du temps, Les cons ça ose tout...), rehaussés par les couleurs de Pascal Nino, collent parfaitement au récit. Le dessinateur fait notamment preuve d'une réelle efficacité lors des scènes d'action, tant au niveau du découpage que du cadrage, rendant le tout assez captivant. Rendez-vous dans le tome 3 d'ores et déjà baptisé La dernière minute qui devrait sans aucun doute tenir toutes ses promesses...