L'histoire :
Madoka se réveille en sursaut après avoir fait un rêve dans lequel elle voit un incendie, une jolie jeune fille et une créature mignonne. Cependant, ce songe ne la perturbe pas et c’est plutôt le choix du ruban à mettre dans ses cheveux qui lui pose un problème. Une fois au collège, la professeur principale présente une nouvelle élève : Homura, qui est le portrait craché de la fille du rêve de Madoka. Homura fusille Madoka du regard avant de lui demander de l’emmener à l’infirmerie car elle ne se sent pas bien. Une fois seule avec Madoka, Homura lui conseille de ne jamais vouloir être quelqu’un d’autre si elle ne veut pas perdre ceux qui lui sont chers, ce qui provoque l’incompréhension de sa camarade. Après les cours, Madoka s’apprête à aller à un magasin de musique avec son amie Sayaka quand elle entend une voix dans sa tête qui l’appelle. Guidée par la voix, Madoka arrive dans une pièce où elle voit Homura agresser une étrange et mignonne créature. Madoka prenant la défense de la bête, Homura décide de s’en prendre à elle mais Sayaka arrive à temps pour la défendre. Homura s’en va et la créature leur demande de sceller un pacte avec elle et de devenir des Puella Magi, des magiciennes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En voyant la couverture avec des mignonnes petites filles au look de magical girl, on se doute tout de suite que l’on va suivre un groupe de demoiselles avec des pouvoirs magiques. S’il s’agit effectivement de cela, l’histoire n’est pourtant pas si classique que l’on pourrait croire. Déjà, on suit un duo d’héroïnes qui ont chacune des problèmes personnels (l’une se sent particulièrement inutile et l’autre fréquente un garçon grièvement blessé et hospitalisé) et non pas des jeunes filles insouciantes et complètement nunuches. De plus, et c’est surtout là que réside l’innovation, elles se voient certes proposer de devenir des magiciennes mais ont toutefois le temps de la réflexion pour décider si cela les intéresse ou non, et on apprend l’existence d’une concurrence entre Puella Magi (entre magiennes donc). En effet, au lieu d’un récit où tout leur tombe dessus, les demoiselles peuvent d’abord observer en quoi cela consiste d’être une Puella Magi, de réfléchir à leur vœu et d’envisager tous les dangers et enjeux d’un tel choix. Non seulement cela nous permet de voir le rôle de magicienne sous des angles originaux, mais en plus cela évite également de victimiser les jeunes filles qui sont de fait maîtresses de leur destin et beaucoup plus attachantes que d’ordinaire. L’humour n’est pas mis de côté pour autant et vient régulièrement alléger le récit avec des gags pertinents et efficaces. Quant aux graphismes, ceux-ci proposent des planches fournies et très dynamiques parmi lesquelles évoluent des personnages aussi mignons qu’expressifs. Les tenues des demoiselles sont adorables et les détails (aussi bien dans les vêtements que les décors) sont plutôt bien représentés. Les scènes d’action manquent parfois d’un chouilla de fluidité mais, en dehors de cela, il n’y a rien à redire à la qualité générale. En tous cas, ce premier opus est une bonne découverte qui nous donne envie d’en lire plus.
