L'histoire :
Japon médiéval, époque Sengoku. Raizô est un adolescent qui vit seul en marge du village, et pour cause : il est « le fils d’oni », son défunt père qui était considéré comme un démon à cause de sa corne sur la tête. Raizô souffre de la même tare physique et n’en peut plus de cette vie de reclus. Il rêve d’intégration et voudrait couper sa corne mais n’en a pas le courage. Un soir, il trouve une jeune fille évanouie sur le bord de la rivière. Après l’avoir ramenée chez lui et soignée, il découvre à son réveil que l’inconnue est une shinobi. Cette dernière, Kagari, lui explique qu’elle a dû s’enfuir via la rivière face à un groupe ennemi qui tente de l’empêcher de retrouver quelqu’un, un jeune garçon avec une corne sur le front. Kagari n’a rien remarqué car Raizô cache sa corne sous un foulard, et ce dernier ne veut pas lui dire car il a peur qu’elle le rejette comme le font les gens du village. Un peu plus tard, un groupe de guerriers arrive en direction de la maison de Raizô et celui-ci dit à Kagari de s’enfuir tandis qu’il fera diversion. Pour la remercier d’être la première personne à l’avoir traité comme un être humain, le jeune homme ne veut surtout pas qu’il lui arrive du mal. Raizô sort faire face au groupe armé mais ce n’est en réalité pas Kagari qu’ils recherchent : eux aussi veulent mettre la main sur le garçon à la corne. La chef adverse, voyant qu’il s’agit de Raizô, se jette sur lui pour le trancher en deux ! Heureusement, Kagari était restée et sauve le garçon in extremis. Découvrant elle aussi la corne sur sa tête, elle lui annonce alors qu’il est en réalité le descendant d’une noble famille et qu’elle est désormais à ses ordres. Ce n’est pas tout, car lorsque Kagari est regardée par l’homme à qui elle porte de l’amour, une technique magique permet à cette dernière de rendre son corps dur comme de l’acier et de devenir surpuissante...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Evoluant dans le même registre que La paire et le sabre (Ankama), Rappi Rangai présente une histoire de shinobi sexy et qui se retrouvent très souvent dans des positions ou des tenues équivoques. L’histoire est celle de Raizô, adolescent reclus dans la montagne à cause d’une corne sur le dessus de sa tête qui le fait passer aux yeux de tous pour un démon. Un jour, ce dernier croise la route de Kagari, jeune et jolie shinobi qui était à sa recherche : il est en réalité le descendant d’une noble famille et elle fait partie des guerriers de sa garde rapprochée. Première de la liste (d’autres jolies shinobi viendront se rajouter au fur et à mesure), Kagari a aussi la particularité de posséder une technique magique qui la rend surpuissante lorsque l’homme qu’elle aime la regarde. Evidemment, elle tombe tout de suite sous le charme du héros, ce que feront aussi les autres jeunes filles par la suite. En résumé, Rappi Rangai est un titre d’aventure médiévale en mode harem shônen. En dehors du côté sexy, le scénario se montre à la fois amusant et intéressant, et on est donc loin de n’avoir droit qu’à du fan-service bête et méchant. Pour le moment, ce premier volet sert surtout à présenter la situation et à rassembler une partie de l’équipe du héros à travers des péripéties assez simples, mais la fin du volet amène enfin un peu de challenge avec l’émergence d’un véritable méchant. Graphiquement, ce sont évidemment surtout les personnages qui sont mis en avant et les tenues des jeunes filles sont toujours sexy. Il y a bien une ou deux erreurs graphiques, quelques facilités et parfois un petit manque de remplissage, et le trait de l’auteur peut encore s’améliorer mais, globalement, le rendu est sympathique. Des débuts agréables donc, et on attend maintenant de voir si la suite va vraiment décoller au niveau scénario.
