L'histoire :
Kaede se tient sur le quai de la gare en attendant son train et, lorsque celui-ci arrive, la jeune fille se jette sur les rails. Le jour où tout a commencé, elle ne se doutait pas un instant qu’elle en arriverait à une telle extrémité. Ce jour-là, elle faisait ses premiers pas à l’université avec son amie Sachiko. De par son caractère extraverti, celle-ci s’était rapidement fait des amis avec qui aller boire un verre mais Kaede, beaucoup plus timide, devait directement rentrer chez elle comme promis à sa mère. Dans le train du retour, un jeune homme se sa fac perdit connaissance et s’effondra. Seule Kaede s’inquiéta pour lui mais elle s’enfuit dès qu’il rouvrit les yeux et lui demanda son nom. A ce moment-là, elle ne se doutait pas que le destin s’était mis en marche et qu’elle allait finir par se suicider...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Terminus fait partie des 3 titres publiés en volumes reliés après une première prépublication dans le magazine Akiba Manga et, comme ses confrères, il n’est en vente que sur le site d’Ankama-Shop ou lors de conventions. Mais revenons-en à l’histoire. Ce premier volume s’ouvre sur le suicide de l’héroïne avant de revenir en arrière pour que l’on comprenne ce qui a poussé la demoiselle, Kaede, à se suicider. On découvre donc cette dernière lorsque celle-ci arrive en fac : là, elle va avoir du mal à supporter les amis de sa meilleure amie Sachiko, et un élève renommé pour son talent au violon va commencer à faire battre son cœur. Du premier abord, l’histoire semble n’être qu’un triangle amoureux lambda mais, en y regardant de plus près, certains éléments nous laissent deviner des problèmes plus complexes et plus profonds : Kaede a une situation familiale compliquée (elle ne s’entend pas avec sa mère qui a un penchant pour l’alcool) et elle a du mal à accepter de devenir adulte. La parallèle avec Peter Pan est d’autant plus flagrant qu’une pièce ce théâtre mettant cette histoire en scène a lieu et, même si ce n’est pas très subtil, cela offre des perspectives intéressantes. Plutôt classiques, les graphismes sont assez plaisants car ils nous présentent des personnages expressifs et assez mignons qui évoluent dans des planches fournies et dynamiques. Ce premier volume est donc prometteur et les plus pressés de lire la suite peuvent d’ores et déjà se ruer sur le site d’Akiba pour se la procurer via la lecture en ligne ou en suivant la série dans le magazine de prépublication.