L'histoire :
Lorsqu’il était au lycée, Ibuki était un délinquant redoutable et se trouvait à la tête d’un gang. Néanmoins, bien qu’il fût craint par beaucoup, il eut un jour des ennuis avec de « vrais » types du milieu qui lui mirent une terrible raclée, le conduisant ainsi à l’hôpital. Dix ans plus tard, Ibuki est devenu professeur dans une école primaire. Ce matin, il a convoqué Fujita, le père d’un élève, pour le réprimander d’avoir laissé son fils venir à l’école dans une tenue décontractée au lieu de son uniforme. Fujita, qui était collégien à l’époque où Ibuki était une racaille, n’apprécie pas de recevoir un sermon du professeur. Quelques jours plus tard, Ibuki téléphone à Fujita pour lui reprocher de ne pas avoir acheté de corde à sauter à son fils alors que ce dernier en avait besoin pour le cours de sport. Passablement énervé, Fujita tente de faire chanter Ibuki : il le menace de dévoiler son passé en échange d’un coup à boire. Le professeur accepte mais Fujita va vite réaliser qu’il n’a pas gagné la partie, loin de là...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Auteur de Lovely teachers, Nase Yamato revient ici avec une nouvelle histoire mettant en scène un professeur. Cette fois, ce ne sont pas des collègues qui vont s’aimer mais le professeur et un parent qui élève seul son petit garçon, les deux hommes ayant en commun un passé violent. Si les passés de ces deux protagonistes leur apportent une profondeur liée à la tristesse de leur vie, le reste de l’histoire est assez léger et classique : l’un invite l’autre à dormir chez lui, ils se lient d’amitié et tombent amoureux en succombant au plaisir charnel. Toutefois, on note une pointe d’originalité dans le traitement du récit par rapport au gros de la production car les deux hommes ne couchent pas dès le premier soir et les problèmes liés à la monoparentalité sont bien mis en évidence, ce qui apporte un petit côté un peu plus mature que prévu. En ce qui concerne les graphismes, les pages sont indéniablement fournies et dynamiques. Les personnages sont des stéréotypes mais n’en sont pas moins agréables à regarder. De plus, les scènes de sexe sont très torrides, relativement réalistes et la censure est si légère qu’elle ne gâche pas ces passages. En tout cas, celles et ceux qui veulent se rincer l’œil et avoir une touche de réflexion peuvent se pencher sans hésiter sur ce titre.