L'histoire :
Au lycée, Yû est l’idole de ses camarades féminines et ses conquêtes sont de fait nombreuses. Une demoiselle est en train d’accepter de venir chez lui lorsque que son petit ami, Mao, surgit et gifle Yû. Mao est particulièrement remonté car c’est sa troisième copine qui accepte les avances de Yû et le garçon en a vraiment marre. La demoiselle tente de s’expliquer mais le mal est fait pour Mao qui la plaque aussitôt. Un peu plus tard, Mao est en train de se plaindre de Yû auprès d’un ami quand celui-ci débarque, l’embrasse sur la bouche et l’enlève pour l’amener dans le bureau du président du conseil de l’ancien bâtiment. Là, Mao réalise qu’il n’y a que des garçons qui se disent maestro chacun dans leur domaine, Yû étant celui de l’amour. Yû a jeté son dévolu sur Mao et compte bien le faire céder à ses charmes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Premier titre de l’auteur, Dramatic maestro nous raconte la vie du club des maestro, soit un regroupement de jeunes hommes (des élèves et un professeur) ayant chacun un domaine dans lequel il excelle. On suit la vie de tout ce petit monde à travers les yeux de Mao, un garçon ordinaire qui se fait piquer ses copines par l’un de ces maestro, un dénommé Yû qui va développer des sentiments pour lui. En ce qui concerne le synopsis lui-même, rien de bien original somme toute : un ramassis de stéréotypes plus intéressés par coucher avec l’être aimé qu’autre chose. Hélas, s’il y a bien de l’énergie et des tentatives d’humour, l’intrigue de base n’est ni originale ni prenante : on devine tout ce qu’il va se passer, les personnages ne présentent pas de portrait intéressant et l’ensemble manque de crédibilité. On se consolera en se disant que, au moins, les graphismes sont tout à fait corrects avec des personnages séduisants, des pages fournies, une mise en scène dynamique et quelques petites scènes coquines assez bien faites. Néanmoins, cela n’empêche pas le titre de rejoindre la pile des yaoïs lycéens lambdas.