L'histoire :
Lorsqu’il était plus jeune, Shuîchi passait beaucoup de temps avec ses deux amies Fumika et Miyuki. Les deux demoiselles semblaient éprouver des sentiments pour le garçon qui, quelques années plus tard, ne sait toujours pas laquelle des deux lui avait déposé une lettre d’amour dans son casier. Aujourd’hui, Shuîchi est lycéen mais il ne passe plus de temps avec ses deux amies d’enfance. En effet, Fumika a déménagé il y a cinq ans à Tokyo et Miyuki est devenue amnésique il y a deux ans. S’il ne sait pas ce qu’est devenue Fumika, Shuîchi passe en revanche beaucoup de temps à observer Miyuki pour qui il éprouve des sentiments. Seulement, la demoiselle refuse d’évoquer le passé et elle fait preuve d’une très grande timidité. Cependant, le retour soudain de Fumika va bousculer les choses : mettant temporairement sa carrière d’idole de côté, la jeune fille revient passer quelques jours dans son village d’enfance où Shuîchi ne la laisse toujours pas indifférente...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le triangle amoureux mettant en scène un lycéen ordinaire, une jeune fille timide et une demoiselle délurée n’est clairement pas ce qu’on fait de plus original. Néanmoins, l’auteur a su trouver des idées intéressantes pour pimenter son histoire et la démarquer du lot. En effet, une des prétendantes du garçon est une idole venue passer quelques jours dans son village d’enfance tandis que l’autre est amnésique : cela permet à la fois de remettre les compteurs à zéro tout en offrant un contexte nostalgique au récit. C’est d’ailleurs la mise en avant de ces thèmes qui attrape le plus notre intérêt en posant des questions simples sur des sujets qui peuvent se montrer complexes : l’amour peut-il résister à la distance et s’ancrer dans la mémoire pour surpasser l’amnésie ? Même si les comportements des personnages sont très stéréotypés et que ce premier volet se contente d’installer le contexte, on est assez séduit par le scénario qui sait rester divertissant et joue de manière correcte sur la corde sensible. Graphiquement, on est dans le classique mais la qualité reste correcte : personnages expressifs, tramage très présent et soignés, décors détaillés... Une mise en bouche qui donne envie d’encore.
