L'histoire :
Un homme se réveille dans ce qui ressemble à une salle d'opération. Il est sanglé sur un brancard et de nombreux tuyaux sont reliés à ses bras. Il se met à paniquer quand un type en combinaison arrive avec une seringue à la main. L'homme réalise qu'il est incapable de dire son nom ou ce qu'il fait là. Il hurle pour qu'on ne le pique pas mais le scientifique n'en a que faire. C'est alors qu'une vitre se brise. Une jeune fille aux cheveux et membres bleus s'introduit ainsi dans la pièce et détache l'homme qu'elle appelle Kai. Ce dernier n'est pas certain que cela soit son nom mais il accepte en revanche de fuir avec la demoiselle. Toutefois, cela est très difficile car ils ne sont pas dans un hôpital mais dans un centre de recherche sur une île. C'est ici que l'on étudie une maladie bien particulière...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mais pourquoi le personnage principal se réveille-t-il dans un mystérieux centre de recherche ? Et qu'est-ce qu'on y fabrique ? Quel rapport avec cette demoiselle dont une partie du corps est bleu ? Voilà des questions qui nous mettent rapidement dans l'ambiance : on ressent un gros malaise et l'angoisse de l'ignorance est à peu près aussi forte que la peur de découvrir inévitablement des horreurs. Et les informations qui nous sont livrées au compte-gouttes sont d'autant plus glauques qu'il n'y a rien de surnaturel dans le scénario. Il s'agit d'un thriller pur jus en huis-clos, avec un fond de mise en garde écolo. L'intrigue est parfaitement exécutée et nous tient en haleine tout du long. Si on aurait aimé que l'ouvrage soit en couleurs (en bleu, par exemple) pour encore mieux profiter de l'expérience, les dessins sont tout de même de très bonne qualité et leur réalisme renforce le côté terrifiant de l'histoire. Vive le bleu !