L'histoire :
Au lycée, Ritsu se dépêche de retrouver sa camarade et amie Mio pour lui proposer de venir s’inscrire avec elle au cours de musique. Mio avait cependant prévu d’aller au club de littérature et montre son formulaire d’inscription à Ritsu qui en profite alors pour le déchirer aussitôt. Puis, les deux demoiselles vont voir leur professeur qui leur annonce que le club de musique risque de fermer sous un mois car il faut un minimum de 4 membres, et les anciens inscrits ont eu leur diplôme et sont partis. Ce n’est pas cela qui va décourager Ritsu pour autant qui s’autoproclame chef du club. Juste après, une jolie jeune fille prénommée Tsumugi les aborde car elle aimerait visiter un club. Comme elle sait jouer du clavier, elle se retrouve enrôlée dans le club de musique, tout comme Mio qui n’a pourtant pas donné son accord. Avec ces trois membres, Mio étant bassiste et Ritsu batteuse, il ne manque plus qu’une guitariste. Heureusement pour elles, Yui s’est inscrite elle aussi au club de musique. Mais, en discutant avec une amie, elle réalise qu’elle ne sait pas en quoi consiste l’activité du club et décide de se rétracter. Hélas, les autres ne sont pas prêtes à la laisser filer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le pitch de base annonçant que des filles toutes mignonnes veulent former un groupe de musique fait craindre le pire. Pourtant, on aurait tort de s’arrêter à cela car cette courte série (4 tomes seulement) possède beaucoup d’humour grâce à ses personnages décalés, ce qui en a fait un hit au Japon. Un peu à la manière d’Azumanga daioh - dont le format de strips en 4 cases est d’ailleurs identique - on fait connaissance avec des lycéennes (et une professeur) déjantées, stupides et/ou têtes en l’air qui ont chacune un caractère bien prononcé : pile électrique, très émotive, lady ou bien encore crédule... Du coup, le groupe formé par ce petit monde n’est pas très au point et on assiste essentiellement aux non-préparatifs de ces jeunes filles hautes en couleur en vue d’un concert. Le ton est frais, léger et empli d’une bonne humeur qui nous est communiquée avec facilité. Les gags sont très drôles et ne manquent pas nous faire rire, le format de strips obligeant le rythme à être élevé tout en donnant une continuité à ceux-ci de sorte que la lecture reste fluide. Les graphismes rondouillards collent par ailleurs très bien au style du récit et renforcent son aspect comico-kawaï : les personnages sont mignons et ultra-expressifs, la mise en scène est soignée (en dépit d’un coupage figé et de peu de décors) et le rendu est très plaisant. A noter que la sortie de ce premier volume s’accompagne de la sortie du coffret DVD de l’animé, histoire de prolonger un peu le plaisir. Une chose est sûre en tous cas : on a envie de dévorer la suite.