L'histoire :
Afin de suivre des cours de dessins dans une école professionnelle, Kido s’est installé dans un appartement en ville où il compte bien mener une nouvelle vie sans tracas. Seulement, cela fait quelques jours qu’il se sent épié et cela le met un peu mal à l’aise. Un soir, il invite un ami à boire chez lui et celui-ci remarque un trou dans le mur. Toutefois, Kido ne voit rien au travers et pense que son ami a trop bu. Pendant la nuit, Kido se réveille et aperçoit un rai de lumière passant par le trou. Il y jette un œil et aperçoit le corps d’une femme en train de se masturber avant que l’œil de celle-ci ne vienne à son tour se poser au niveau du trou. Surpris, Kido s’éloigne et décide de frapper à la porte de la voisine. Il ne sait pas trop à quoi s’attendre mais compte bien calmer la perverse qui l’espionne. Une charmante demoiselle d’à peu près son âge lui ouvre alors la porte avant de vouloir la refermer en le voyant. Kido empêche la fermeture avant son pied et, en voulant s’approcher de la fille, tombe sur elle. Cette dernière prend une photo de leur pose avant de se dégager. Puis, la demoiselle se présente : elle s’appelle Emiru et accepte d’effacer la photo à la condition qu’ils s’épient l’un l’autre tous les soirs...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Premier hentaï à paraître aux éditions Kurokawa, Nozokiana est l’histoire d’un étudiant, Kido, croyant mener une vie tranquille mais dont la très mignonne voisine va lui imposer un jeu d’espionnage grâce au trou dans le mur qui les sépare. Le prétexte pour mater est certes un peu cliché et facile, mais cela permet d’installer une ambiance hot assez rapidement. Ainsi, lorsque Kido ramène une copine chez lui, on a le droit à deux scènes coquines pour le prix d’une : d’un côté, le jeune homme subit les assauts d’une pulpeuse camarade et, de l’autre, sa voisine se masturbe en les regardant. L’aspect voyeuriste est plutôt original et assez intéressant dans ce qu’il rajoute aux scènes érotiques mais, pour l’instant, on a surtout le droit aux états d’âme de Kido qui a du mal à se faire à l’idée de ce voyeurisme et à cerner sa charmante voisine. Cela plombe un peu le rythme car les dialogues ne sont pas toujours utiles et génèrent quelques longueurs. Cependant, il ne s’agit que d’un premier volume mettant en place les personnages et leurs relations, aussi peut-on espérer une montée de la température par la suite. En ce qui concerne les graphismes, on notera tout d’abord que la jaquette nous invite à l’enlever pour dénuder Emiru : les curieux ne seront pas déçus ! A noter aussi que la transparence de la surcouverture donne l'impression de mater la jeune fille à travers la serrure d'une porte, un détail sympathique. Pour le reste, on peut voir des personnages expressifs et assez charismatiques, ces demoiselles ayant des courbes évidemment très généreuses. Les décors ne fourmillent pas de détails mais ont au moins le mérite d’être présent, certains cadrages dus au voyeurisme sont intéressants, les quelques scènes coquines sont très érotiques... Voici donc un premier volume qui, malgré quelques défauts, s’avère très encourageant pour la suite. A mater donc !