L'histoire :
Dans le désert du Nevada, à Death City plus particulièrement, Tsugumi monte des escaliers interminables sous un soleil de plomb. Il s’agit d’un exercice pour renforcer le mental et le physique des élèves de l’école Shibusen, située en haut des marches. Tsugumi a encore pas mal de chemin à faire pour arriver au bout et elle commence à désespérer. C’est alors qu’elle croise une fille avec des couettes : cette dernière n’est pas du tout essoufflée et encourage Tsugumi avant de filer d’une traite en haut des escaliers. Regonflée à bloc, Tsugumi se fait elle aussi des couettes et poursuit son ascension. Une fois arrivée en haut des marches, la demoiselle trouve une cannette de la part de la fille aux couettes ainsi qu’un mot pour la féliciter et lui dire de se retourner. Tsugumi peut alors profiter d’une vue magnifique sur la ville. Puis, elle doit trouver l’accueil des nouveaux élèves, car Tsugumi fait sa rentrée à Shibusen en tant qu’arme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Spin-off de la série Soul eater, ce nouveau titre d’Atsushi Ohkubo nous propose ici une autre vision de l’école Shibusen. Si on peut croiser brièvement les personnages de la série phare de l’auteur, on fait surtout connaissance avec de nouveaux protagonistes membres de la section NOT (pour « Nuls Ou même Totalement nazes ») en suivant le parcours de Tsugumi, une demoiselle qui va faire son apprentissage à Shibusen pour devenir une arme apte au combat et se trouver un meister capable de la manipuler efficacement. Ainsi, c’est surtout un trio de filles (Tsugumi et deux copines qu’elle se fait) qui occupe la première place (l’ordinaire Tsugumi, la tête-en-l’air Mémé et la précieuse Anya) : à travers leurs péripéties, on peut découvrir les rouages de Shibusen tout en s’amusant de voir ce petit monde tâtonner en magie. Le récit n’est certes pas très élevé pour l’instant mais on prend plaisir à suivre ces personnages, qui sont à la fois mignons, maladroits, motivés, touchants et amusants. En outre, ceux qui ne connaissent pas Soul eater pourront facilement s’immerger dans l’univers créé par le mangaka, et cela leur fait donc une bonne raison de s’y mettre. Quant aux graphismes, les planches sont relativement fournies et les décors s’imprègnent d’inspiration gothique pour les extérieurs et le pensionnat pour Shibusen, même si tout cela n’est pas aussi bon que dans la première partie de la série principale. Les personnages sont haut en couleurs, expressifs et nous offre un tout petit peu de fan-service. Au final, cette rentrée est très prometteuse, qu’on connaisse ou pas Soul eater!