L'histoire :
Trois lycéennes traînent dans leur école la nuit tombée lorsqu'elles remarquent qu'une porte condamnée depuis l'année dernière est ouverte. Croyant les lieux hantés, elles rentrent alors doucement mais se font surprendre par une professeur, madame Hatcher, qui leur ordonne de rentrer chez elles. Heureusement que les jeunes filles ont exécuté ces ordres sans discuter car, quelques secondes plus tard, une sorte de porte de téléportation apparaît. C’est la principale de nuit qui en sort. L'école est en fait assez spéciale puisque, chaque nuit, sorcières et sorciers s'y rendent pour apprendre à maîtriser des sorts. Une nouvelle professeur, mademoiselle Treveney, doit enseigner aux élèves de la Nightschool mais elle a la particularité d'être souvent en retard. Les cours débutent et la jeune professeur n'oublie pas de donner un conseil primordial à ses étudiants. Ils doivent faire attention aux chasseurs qui les traquent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sorti simultanément avec Maximum drive, Nightschool fait partie des premiers titres au format manga à être publié au Lombard. Si le sens de lecture est occidental, c'est tout simplement parce que cet album provient des USA. Svetlana Chmakova nous y présente l’histoire d'une école qui, la nuit tombée, devient un lieu d'enseignement pour les sorciers et sorcières. Bien évidemment, le postulat est assez différent du Poudlard d'Harry Potter puisque les élèves sont traqués par de mystérieux chasseurs. Les personnages principaux sont une professeur de cette école et sa petite sœur qui étudie à domicile. Si le scénario semblait de prime abord annoncer des bases assez solides, la narration ne se montre finalement pas vraiment innovante. Si classique ne rime pas forcément pas avec pénible, cette fois-ci on admettra bien volontiers que ce soit le cas. Ce premier opus est assez ennuyeux et ce ne sont pas les quelques touches d'humour qui parviennent à compenser un constat assez lamentable. Les dessins ne sont pas non plus très réussis et gagneraient à être plus soignés. Si l'univers proposé pouvait être intrigant, il est au final trop mal décrit pour donner envie d'en suivre les éventuels remous. Une lecture dispensable.