L'histoire :
Une fois de plus, Karin est en train de dormir en cours. Lorsque la professeur la réveille, la collégienne ne prend pas la peine de s’excuser et s’en va à toute allure. En fait, elle doit se rendre à l’aéroport pour accueillir Kazuné qui est de retour d’Angleterre. Seulement, les retrouvailles ne sont pas aussi tendres qu’elle l’avait espéré car, dès qu’il la voit, le garçon la gronde pour avoir séché les cours. De retour à la maison, elle et Kazuné font un repas en tête à tête. Un peu fatigué et éméché, Kazuné se montre entreprenant et, n’arrivant pas à le repousser, Karin s’enfuit dans la salle de bain pour aller se laver. Après cela, elle retrouve Kazuné endormi sur le lit et elle le borde affectueusement. Dans son sommeil, Karin entend quelqu’un lui demander de réunir de toute urgence les trois grands seigneurs de Laetria. A leur réveil, Karin et Kazuné découvrent un enfant entre eux. Ce dernier donne alors à chacun une bague de théomutation avant de leur expliquer qu’il est leur futur enfant et qu’ils doivent réunir les trois dieux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec une couverture présentant une mignonne petite magical girl, on s’attend tout de suite à une histoire très plaisante de la part de l’auteur de Di Gi Charat et Pita-ten. Cependant, on est vite déstabilisé par l’histoire car il s’agit en fait de la suite de la série Kamichama Karin qui n’a pas été éditée chez nous : du coup, même si on a le droit à un bref récapitulatif en début de volume, certaines choses échappent un peu au lecteur car elles sont passées trop brièvement. Quant à l’intrigue en elle-même, elle est assez simple : un enfant vient du futur pour demander à Karin de réunir les trois dieux qui maitrisent les bagues de théomutation pour empêcher que la graine du chaos ne pousse. Si le côté assez classique du scénario n’est pas un problème, on est plus déçu par le reste car les évènements sont précipités, la narration est assez confuse et les gags ont du mal à fonctionner. Si on ajoute à cela que les graphismes ont des traits parfois trop épais et que les pages sont chargées, ce premier volume n’est pas une réussite : espérons que la suite relève le niveau.