L'histoire :
Le caporal Oland interroge le docteur Muse et celle-ci lui parle alors du 908 : il s’agissait d’un bataillon qui combattait par le feu et pour lequel elle avait créé une solution protectrice pour les combinaisons des soldats. En fait, cela ne les protégeait pas vraiment des brûlures : le produit ne faisait qu’anesthésier la douleur dont ils n’avaient alors plus conscience. Un peu plus tard, le caporal repense à tout cela alors que la troisième section est sur le point d’entrer dans le siège de la compagnie des eaux. Il est interrompu dans ses réflexions par Alice et en profite pour demander à son sous-lieutenant de s’occuper lui-même du scaphandrier si celui-ci refait surface. C’est alors qu’ils entendent un coup de feu retentir à l’intérieur du bâtiment : sans plus attendre, la troisième section fonce dans cette direction mais le comité d’accueil ne va pas se montrer très conciliant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première moitié de ce volume clôture la partie concernant Hans le scaphandrier. Au-delà de l’action et du suspense dégagés par ce passage, cela permet surtout de nous en dévoiler un peu plus (mais juste un peu, hein) sur la mystérieuse organisation qui fomente un complot ainsi que son emprise jusqu’au sein de l’armée (cette dernière n’étant d’ailleurs pas si innocente que cela). La deuxième partie est en revanche un peu moins intéressante avec les états d’âme du caporal mais cela permet surtout à l’intrigue de relâcher un peu la pression (avec la danse de Stekkin par exemple) avant d’annoncer un grand danger pour Alice, histoire de nous tenir en haleine pour la suite. La partie graphique n’est pas en reste non plus et nous offre des dessins particulièrement dynamiques. De plus, les cases sont fournies, le tramage est soigné, tout comme les jeux avec le contraste. On appréciera également de voir - chose très rare - Alice dans une robe de noble qui lui sied à ravir, ce qui satisfera ces messieurs. En résumé : un troisième volet aussi sympathique que les autres et qui pique lui aussi notre curiosité.