L'histoire :
Elève de première, Furuya ne s’intéresse pas vraiment aux filles de son âge, pas même celles de la prestigieuse école Sanka. En fait, le jeune homme est un fan de zombies et collectionne tout ce qui est en rapport avec ce sujet : selon lui, la fille idéale ne peut être qu’une de ces créatures ! Il a y quelques jours, le chat du garçon, Babu, est mort et Furuya a trouvé un livre traitant justement de résurrection. Du coup, le garçon décide de se servir de l’ouvrage pour ramener son animal à la vie en faisant des expériences dans un hôtel désaffecté. Seulement, le livre n’est pas en bon état et certains passages ne sont pas évidents à décrypter, ce qui rend la liste des ingrédients nécessaires incomplète. Ce soir, c’est la troisième fois que Furuya va tenter de réanimer Babu mais sa rencontre avec Rea, la fille du directeur de l’école Sanka, va bouleverser ses plans puisque la demoiselle veut devenir un zombie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne compte plus le nombre de séries qui parlent de zombies mais, lorsque c’est l’auteur d’Umishô (une comédie sentimentale sur fond de natation) qui s’y colle, cela donne une histoire de... zombies mignons ?! Eh bien, pourquoi pas ? C’est la question que se pose le personnage principal, Furuya, qui est amateurs de ces créatures monstrueuses et qui va tenter de ressusciter son chat et se lier d’amitié avec une demoiselle de bonne famille souhaitant devenir zombie pour qu’il prenne soin d’elle. Le synopsis ne se prend pas trop au sérieux et évite donc le piège du sentimentalisme de seconde zone. Ici, c’est l’humour qui prime car les personnages sont tous un peu barrés et ne se posent même pas de questions par rapport aux expériences qu’ils font ou vivent, la notion de danger leur étant apparemment inconnue : les gags sont donc nombreux et les situations sont amusantes. L’histoire met certes un peu de temps à démarrer (il faut attendre la deuxième moitié du volume pour commencer à voir des zombies) mais cela évite une introduction expéditive et nous permet de nous attacher aux personnages tout en découvrant leur univers avant que les choses « sérieuses » ne commencent. Du coup, on se surprend à apprécier l’histoire qui est certes déroutante mais finalement prenante. Graphiquement, on reconnaît le trait de l’auteur dans les mimiques des personnages. Ceux-ci sont très expressifs et dégagent un certain charme, notamment ces demoiselles qui ne sont pas avares en fan-service. La mise en scène est quant à elle dynamique, les décors sont plutôt bien représentés et les quelques scènes d’action font preuve de fluidité. Au final, les purs fans de zombies seront peut-être trop déroutés pour apprécier ce titre mais les autres devraient y trouver leur compte. A essayer !