L'histoire :
Juste avant de débuter une carrière professionnelle, le groupe Crude Play a vu l’un de ses membres fondateurs, Aki, passer au second plan : le jeune homme préfère composer les chansons loin des projecteurs et a donc laissé sa place sur scène à Shinya, un séduisant garçon qui a néanmoins du mal à trouver sa place dans le groupe. Aki sort avec la chanteuse Mari dont il arrange les morceaux mais cette relation ne le satisfait pas car la jeune femme couche également avec son producteur. Aki ne supporte pas d’être dans l’ombre de ce dernier et cela le mine terriblement. Riko est quant à elle une lycéenne fan du groupe et, même si elle ne connaît pas son visage, elle admire Aki car ses textes et ses musiques résonnent au plus profond d’elle. Pourtant, elle est loin de s’imaginer qu’elle va bientôt avoir un petit ami et que celui-ci lui cachera qu’il est en fait Aki...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Secret sweetheart et My first love, Kotomi Aoki nous a habitués aux titres consternants mettant à chaque fois en scène un couple avec un jeune homme torturé par un lourd secret et une demoiselle naïve mais honnête. C’est donc sans surprise qu’on retrouve ici le même schéma : Aki est le compositeur d’un groupe à la mode mais il cache son visage au grand public, sa rencontre avec l’innocente Riko provoquant un bouleversement dans son cœur. Une fois de plus, le côté stéréotypé des personnages se révèle désespérant : Aki est le modèle du beau gosse torturé, bourré de talent et un peu rebelle les autres membres de Crude Play représentent les standards du garçon séduisant (le type toujours souriant et amical, le gars froid et distant à lunettes...), Riko a tout de la nunuche qui va encourager son copain de toutes ses forces et qui a une dévotion absolue à celui qu’elle aime... Bref, ce n’est pas cela qui va aider à les rendre attachants mais on est encore plus consterné par le coup de foudre de Riko (une phrase cliché et quelques notes fredonnées suffisent à faire chavirer son cœur) ainsi que par le langage simplet des lycéens (avec une mention spéciale au « PDZ » pour « puceau du zizi »). Un scénario pas engageant donc, mais les graphismes ont quant à eux un rendu assez sympathique : la mise en scène est soignée, les personnages sont tous plaisants à regarder et ne se ressemblent pas tant que cela (contrairement aux autres titres de la mangaka), le tramage est soigné et les décors sont assez détaillés. Néanmoins, cela ne relève pas le niveau du récit qui ne présage rien de bon pour la suite : espérons que cela ne soit qu’une mauvaise impression.
