L'histoire :
- Aikawa a oublié sa barrette à cheveux. Maki compte bien la lui rendre mais se pose des questions sur le bijou : a-t-il une importance particulière pour le garçon ? Est-ce à cause de cela qu’il se travestit ?
- Kadoyama tient absolument à avoir une jolie manager et aimerait encore plus qu’il s’agisse d’Aikawa. Aussi va-t-il supplier l’intéressé pour lui demander d’assurer le rôle de manager de trois clubs de sport le temps d’une journée. Aikawa accepte mais Maki va jouer le trouble-fête...
- Le fan-club non officiel d’Aikawa craque complètement et se met en tête de découvrir une bonne fois pour toutes le sexe de l’élève. Aikawa saura-t-il préserver son intimité ?
- Maki a acheté un cadeau de Noël pour Aikawa mais il n’ose pas lui offrir. Après tout, ils sont deux garçons et cela pourrait paraître bizarre. D’ailleurs, Maki lui-même ne sait pas expliquer pourquoi il n’a un présent que pour son ami...
- ...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour le dernier volume de la série, l’histoire se concentre sur les deux points principaux : l’ambigüité sexuelle d’Aikawa et sa relation avec Maki. D’un côté, beaucoup de camarades continuent à se poser des questions quant à la virilité d’Aikawa ; de l’autre, l’intéressé trouble de plus en plus Maki qui ne sait plus où il en est. Si le premier sujet n’est pas vraiment à débattre, cela génère beaucoup d’activité parmi les lycéens : les situations dégénèrent rapidement et on s’amuse devant l’énergie déployée par les personnages et les gags qui en découlent. Quant à la relation entre Maki et Aikawa, il faut attendre la deuxième moitié du volume pour que les deux jeunes gens se parlent à cœur ouvert et mettent les choses à plat. Le dénouement est assez prévisible en soi mais le récit ne se précipite pas pour autant et prend le temps pour les conversations importantes, ce qui rend le tout très agréable. Au final, ce dernier volet est à l’image de la série, drôle et un peu sentimental : on apprécie la lecture jusqu’au bout et on referme ce dernier volet avec le sourire aux lèvres.