L'histoire :
Les amies de Miku la considèrent comme une héroïne de manga car la jeune fille est mignonne et a un petit copain. En fait, elles pensent que Miku a une adolescence dorée et l’envient un peu. Pourtant, la demoiselle n’est pas vraiment de leur avis car elle ne fait pas tout ce que pensent ses amies. Après les cours, Miku retrouve son petit ami Kataoka à la sortie du lycée et le jeune homme en profite pour l’embrasser par surprise. Plus tard, Miku dîne avec ses parents et ces derniers lui annoncent une terrible nouvelle : le père de la demoiselle va arrêter de travailler et ils vont ouvrir une pension. Miku est furieuse et déboussolée, mais cela n’est rien comparé à ce que l’arrivée du premier pensionnaire va générer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Miku est une lycéenne heureuse avec de bonnes amies et un petit copain mais sa vie change lorsque ses parents décident d’ouvrir une pension : voilà un pitch moyennent accrocheur car manquant de piment (et aussi d’originalité avec le vieux coup de la vie en colocation). Pourtant, l’histoire est en fait un peu plus intéressante que cela car un des pensionnaires est en fait un camarade de Miku et l’intrusion de celui-ci dans la vie de la demoiselle va faire réfléchir cette dernière sur le sens de l’amour. Le triangle amoureux commence à poindre le bout de son nez mais, pour l’instant, on se contente surtout des interrogations de Miku. On n’est certes donc pas dans l’originalité la plus grande mais le récit possède néanmoins un certain charme et nous emmène facilement, les personnages étant attachants. Les graphismes sont quant à eux relativement agréables (dynamisme du découpage, tramage varié, personnages expressifs...) mais possèdent quelques défauts en plus d’être classiques : le trait est fin mais le style est parfois un peu trop simpliste, les nuques des garçons sont mal faites et leur donnent des silhouettes mal proportionnées... En tout cas, ce premier opus sème les graines d’une histoire qui a du potentiel.