L'histoire :
Sur l’île Yoshi de Dino Land, Mario et ses amis prennent du repos et s’amusent. Ainsi, Mario fait des blagues à son frère Luigi grâce à sa combinaison grenouille. Lorsqu’il sort de l‘eau, Mario se demande où est passée la princesse Peach. Cette dernière est partie enfiler son maillot de bain mais, au lieu de revenir, c’est un goomba déguisé qui arrive. Celui-ci est venu avec une petite machine à l’effigie de Bowser et qui contient un message pour Mario : Bowser a kidnappé la princesse et a constitué une équipe imbattable pour que la jeune femme ne puisse être délivrée. Pour Mario, il n’y a pas d’hésitation à avoir : il faut se rendre au château de Bowser pour sauver Peach, même si la route est longue et semée d’embuches...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mario, le plus célèbre des jardiniers (et oui, il n’est pas plombier !) et héros emblématique de Nintendo, est de retour dans une nouvelle aventure, cette fois au format papier. En compagnie de son frère Luigi et de son compagnon dinosaure Yoshi, le voilà en chemin pour aller affronter le vilain Bowser qui a une fois de plus enlevé la princesse Peach. Le synopsis est certes aussi mince que celui du jeu vidéo mais cela laisse la quête des personnages assez libre d’évoluer dans pas mal de sens. Les joueurs des différentes licences Mario retrouveront les ingrédients principaux (mondes variés, monstres, items magiques, fausse princesse en fin de niveau...) et ne seront donc pas perdu. Pour les autres, cela risque d’être plus compliqué car rien n’est vraiment expliqué et tout tombe devant Mario et ses amis qui savent se servir des choses de manière naturelle. C’est d’ailleurs le gros reproche du récit : tout s’enchaîne sans qu’on ait le temps de suivre, de manière confuse et hachée, un peu comme si l’auteur mettait tout sur papier sans chercher la moindre ligne directrice : en fait, on a surtout un gros bazar scénaristique qui est assez décevant. De même, les gags ne sont pas toujours drôles et Mario passe souvent pour un crétin, ce qui est dommage vu qu’il s’agit du héros. Du côté des dessins, on a un peu le même problème : la fidélité aux jeux vidéo est indéniable, on reconnaît tout et tout le monde, mais la surcharge d’informations dans les cases rend l’ensemble moyennement digeste. Les enfants apprécieront peut-être, les autres seront carrément déçus.