L'histoire :
- Les marques laissées par l’amour : En arrivant chez Arima, Saeki est surpris de voir que son petit ami a un chat. En fait, Arima avait besoin de l’animal pour faire des photos et a décidé de le garder. Saeki ne semble pas très à l’aise avec le chat mais un autre problème dérange Arima : les marques sur le dos de Saeki lui rappellent constamment l’ex de ce denier qui est aussi son voisin de palier...
- Un amour ignoré : Saeki et Arima sont en plein préliminaires lorsqu’ils entendent les cris du partenaire du voisin à travers les murs. Les deux hommes font tout de même l’amour et, après cela, Arima propose à Saeki de déménager pour ne plus avoir Tanaka comme voisin. Seulement, Saeki refuse et fait une drôle de tête...
- Je viendrai te voir cette nuit : Minami est très heureux que Kijima lui ait donné la clé de son appartement. Cependant, il craint de trop s’emballer et refuse obstinément de s’en servir pour entrer chez son petit ami...
- ...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ceux qui l’ignorent, ce one-shot est en fait une compilation d’épisodes mettant en scène les personnages de L’amant du jeudi et d’un autre titre à paraître, Les amours nocturnes. En ce qui concerne le premier titre, on retrouve donc Saeki et Arima en train de vivre leur histoire d’amour et de se prendre la tête pour des broutilles et/ou l’ombre de l’ex de Saeki qui plane sur eux. S’il n’est pas utile mais tout de même plus intéressant d’avoir lu L’amant du jeudi, on est dans tous les cas déçu par le manque de fond du récit : il y a juste un poil de jalousie compréhensible mais inutile et le côté idiot des deux héros ne fait que rendre le tout assez mièvre. De fait, même si le charme des protagonistes est plaisant à regarder, on s’ennuie pas mal. Quant aux héros des amours nocturnes, on fait connaissance avec le couple principal et le chapitre les concernant se déroule au moment où ils osent se déclarer et se mettre ensemble : là encore, on est assez déçu car il n’y a rien de bien original dans leur romance lycéenne. Enfin, on peut également (re)voir Minami et Kijima qui apparaissent dans les deux autres titres précités : comme pour les autres récits, l’ennui est de rigueur et l’histoire manque de profondeur. Pour ce qui est des graphismes, l’ensemble est très (trop ?) épuré : les décors sont minimalistes et le tramage de fond peine à combler le vide. Les silhouettes des personnages sont simplistes mais restent relativement agréables à regarder. En tout cas, cet ensembles de scénettes n’est pas très convaincant et est à réserver aux fans de l’auteur.
