L'histoire :
Yasutomo Inui, un lycéen, travaille le soir au grill Inui tenu par son frère aîné qui a des difficultés financière. En fait, l’établissement n’est pas très fréquenté et n’a que deux clients réguliers : un vieil homme et Kyôsuke Okami, un hôte au chômage depuis une heure. Yasutomo a déjà essayé de convaincre son frère de faire de la publicité mais ce dernier refuse toutes les idées proposées. Yasutomo pense que la meilleure idée serait d’imiter les maid cafés pour attirer la clientèle féminine. Kyôsuke est d’accord avec lui et il trouve les bons arguments pour convaincre le patron du grill. C’est alors qu’arrive un autre hôte : celui-ci vient de quitter son travail qu’il trouve sans intérêt si Kyôsuke, qui était son rival, n’est plus là. Les deux anciens hôtes sont alors recrutés par le grand frère de Yasutomo : le grill est renommé Café Relish et il est décidé que les serveurs changeront de costumes toutes les semaines...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré son titre alléchant, Café gourmand n’est pas aussi savoureux qu’on nous l’annonce. Après un premier tiers où l’on fait connaissance avec tous les personnages qui multiplient les costumes pour attirer les clientes, le récit s’intéresse à la relation entre un ancien hôte et un lycéen. En fait, le premier tiers est un pur moment de fan-service complètement assumé mais qui manque de contenu : le problème, c’est que c’est pourtant le passage le plus plaisant de l’histoire. En effet, dès lors que l’histoire devient sentimentale, on commence à s’ennuyer : il faut dire que les personnages ne sont pas très attachants car ils ne sont que très brièvement présentés, et on a du mal à comprendre comment naissent leurs sentiments, ce qui rend le lecteur hermétique au scénario. Néanmoins, on soulignera quand même que la mangaka a le bon goût de ne pas mettre en scène de scènes de sexe forcé. Graphiquement, le constat est heureusement meilleur : le charme des personnages est souligné par un trait fin et les costumes saillants sont agréables à regarder. De plus, le découpage est très dynamique et les décors ont le mérite d’être relativement présents (à défaut d’être détaillés). Hélas, ce n’est pas suffisant pour nous faire oublier que l’histoire n’est pas intéressante.