L'histoire :
Au coin d’une rue d’Osaka, Itaru se réveille après une nuit beaucoup trop arrosée et le jeune homme constate qu’il est affalé au milieu de sacs poubelles. De plus, il sent fortement l’alcool - ce qui lui confirme qu’il est soul, il baigne dans son propre vomi et n’arrive pas à bouger car il a mal partout. Pensant qu’il va se faire embarquer en même temps que les ordures par les éboueurs, Itaru se met à rire nerveusement et remarque alors qu’un homme est en train de le filmer avec une caméra à la main. Celui-ci est surpris de voir Itaru rigoler seul alors qu’il est dans un état si déplorable. Itaru n’apprécie pas du tout d’être filmé et se met à s’énerver. Seulement, il n’est pas en état pour se battre et reperd conscience. A son réveil, il est dans l’appartement du cameraman qui lui annonce qu’il doit lui rembourser les frais pour avoir cassé sa caméra. Le problème, c’est qu’Itaru n’a pas d’argent et pas d’endroit où dormir non plus...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rien n’est impossible et The tyrant who fall in love : si ces deux séries vous ont plu, il en sera forcément de même pour ce one-shot puisqu’il s’agit du nouveau titre de l’auteur, Hinako Takanaga. Ici, on suit l’histoire d’un étudiant qui a déserté la fac et se retrouve hébergé par un cameraman rencontré dans une ruelle. Chacun des jeunes hommes a connu des difficultés par le passé et souffre encore aujourd’hui (aussi sentimentalement que professionnellement) mais, ensemble, ils vont apprendre à avoir confiance en eux et aller de l’avant, tout en tombant bien évidemment amoureux l’un de l’autre. Si le récit n’est pas inintéressant en soi, on est un peu déçu que les blessures des personnages ne soit pas exploitées : on a le droit à de rapides explications mais il leur suffit de se confier pour que cela aille mieux. Du coup, même s’ils sont touchants et que leur histoire d’amour est plaisante à suivre, on ne peut s’empêcher de penser que la mangaka passe à côté du côté sombre du scénario et perd en maturité. Du côté des graphismes, on a le droit à des planches très fournies et dynamiques, des personnages hautement expressifs et assez mignons, des décors relativement présents (mais pas très détaillés) et un tramage varié. Malgré une pointe de déception donc, l’histoire reste au final agréable à suivre et saura tout de même combler les fans de l’auteur.