L'histoire :
Nishioka est un jeune photographe indépendant qui a la côte. Aujourd’hui, il est en train de prendre en photo une jeune femme mannequin pendant que Matsukawa, un salaryman avec qui il a l’habitude de travailler, patiente. Ce dernier avait rendez-vous avec Nishioka pour le travail mais le jeune homme n’a pas vu le temps passer et le fait donc attendre son tour. Finalement, Matsukawa s’en va sans avoir pu parler avec Nishioka mais il fait miroiter au photographe un job avec le mannequin vedette Minami Saeki dont il est fan. Du coup, Nishioka accepte de prendre un autre rendez-vous ainsi que le travail sans vraiment savoir de quoi il retourne. Le salaryman est à peine parti du studio que Nishioka réalise qu’il vient de se faire avoir, ce que lui confirme son assistante Kumi. Pourtant, ce n’est pas cela qui va empêcher les deux hommes de collaborer en pouvant compter l’un sur l’autre : Kumi ne leur dit rien mais elle a bien compris que Nishioka et Matsukawa étaient amoureux l’un de l’autre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toko Kawai, que l’on a déjà croisée avec des titres comme Caffe latte rhapsody et Juste au coin de la rue (entre autres), revient avec ce nouveau titre qui nous narre l’histoire de Nishioka, un jeune photographe en vogue et colérique, et d’un de ses clients salaryman, Matsukawa. Les deux hommes ont une relation professionnelle qui les oblige à se voir régulièrement mais on devine facilement qu’ils éprouvent des sentiments l’un pour l’autre. L’intrigue prend néanmoins le temps de nous présenter les deux hommes dans leur cadre de travail et la confiance qu’ils se portent l’un à l’autre : beaucoup de plans sur leur visage expressif, des regards en coin... Ainsi, leurs sentiments sont mis en avant de manière pudique et plutôt réaliste, l’aspect sexuel restant anecdotique. Le trait fin des graphismes est assez juste en ce qui concerne les silhouettes et le découpage ne manque pas de dynamisme. Par contre, les décors sont assez minimalistes et le rendu du tramage laisse parfois à désirer. En tous cas, cette première partie nous plaît et nous donne envie d’en lire la suite.