L'histoire :
En tant que journaliste free-lance, Tozaki doit interviewer pour le magazine Dyble l’un des membres du comité de l’entreprise V’S Company. Le jour du rendez-vous, Tozaki est stupéfait en lisant la carte de visite de l’homme en face de lui : il s’agit de Shôsei Kurata, celui qui fût son premier amour au lycée et à qui il n’avait jamais osé avouer ses sentiments. Persuadé que Kurata ne l’a pas reconnu, Tozaki décide de faire comme s’ils se rencontraient pour la première fois. Cependant, à la fin de l’interview, Kurata demande à Tozaki s’il était dans le même lycée que lui avant de l’inviter à prendre à verre. Tozaki accepte et les deux hommes se rendent donc au restaurant. Là, Kurata force Tozaki à lui avouer qu'il était amoureux de lui au lycée. Puis, Kurata prétend ne pas être intéressé par les hommes mais il fait comprendre très clairement à Tozaki qu’il veut bien coucher avec lui. N’osant dire non, Tozaki accepte cette aventure d’un soir mais, dès le lendemain, Kurata va lui imposer d’autres rendez-vous pour coucher...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pure heart, c’est l’histoire de deux anciens camarades de classe qui se retrouvent par hasard dans le cadre du travail et qui vont entamer une relation essentiellement basée sur le sexe. D’un côté, on a Tozaki qui est timide et n’ose jamais dire clairement ce qu’il pense et, de l’autre, il y a Kurata qui se montre sûr de lui et entreprenant (mais il cache bien évidement ses sentiments). C’est donc à la romance de ces deux hommes qu’il nous est proposé d’assister, faite à la fois d’amour non-dit et de sexe plus ou moins brutal. Chaque personnage voit ses sentiments bien décrits et leur côté timide les rend attachants. On est assez emballé par l’intrigue qui, si elle est finalement classique, s’avère plaisante à suivre et garde un ton assez réaliste. Côté graphismes, là aussi le classicisme est de mise mais cela ne nous empêche pas d’apprécier l’ensemble : la mise en scène est dynamique et les cadrages sont parfois originaux, les personnages sont expressifs et charmants, et les décors sont nombreux (mais pas très détaillés). Les scènes de sexe ne sont quant à elles pas très sulfureuses mais sont tout de même satisfaisantes. Un premier volume sympathique donc mais qui ne promet pas une suite très originale.
