L'histoire :
Yasigawa et son patron sont une fois de plus allés dans un love hotel mais, cette fois, le manager d’écrivains souhaite la rupture car leur relation ne pourra jamais aboutir : en effet, son patron est marié et n’a nullement l’intention de divorcer pour lui. Le lendemain au travail, Yagisawa a rendez-vous avec un nouvel écrivain de la maison d’édition, un certain Izumi. Les deux hommes se rencontrent au restaurant pour parler du roman de ce dernier. Le soir, Yagisawa propose d’aller dans un bar pour y rencontrer des femmes mais Izumi refuse en avouant qu’il est gay. De plus, celui-ci connait les penchants de Yagisawa ainsi que ses conquêtes. Yagisawa se demande comment il sait tout cela et Izumi accepte de tout lui dévoiler s’il vient chez lui. Là, Izumi déshabille son invité qui se laisse faire et le prend violemment. Après cela, Izumi confesse que ce n’est pas son vrai nom : en réalité, il s’appelle Subaru Nakayama. Yagisawa est sous le choc : l’homme qui est en face de lui est en fait le petit frère de son premier amour, ce qui remonte à 12 ans...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Touch of pain n’est pas une suite mais un spin-off de Touch of charm puisqu’on y suit Yagisawa, à savoir l’éditeur de Haruya, quelque temps après leur rupture. L’homme fait la rencontre d’un autre auteur qui n’est autre que le petit frère de son premier amour lorsqu’il était lycéen. A travers de nombreux flash-backs plus ou moins longs, on découvre une histoire triste et violente dans laquelle tous les protagonistes souffrent. Quant à l’intrigue qui se passe dans le présent, on suit deux hommes marqués par le passé et qui ont du mal à s’en détacher malgré leur envie de s’aimer. Dans les deux cas, les personnages sont tout de suite attachants car ils communiquent sans mal leurs expressions et le scénario ne vire pas non plus dans le pathos, les émotions étant dans la justesse et la retenue. A noter qu’il n’est pas indispensable d’avoir lu Touch of charm pour apprécier ce volume qui peut se lire indépendamment. En tous cas, le titre est vraiment prenant et nous confirme le bien que l’on pense de l’auteur.