L'histoire :
Faust Clarens fait un voyage gastronomique à travers le pays en compagnie de ses deux domestiques, Jizu et Rick. Dans la diligence qui les conduit à leur prochaine destination, Jizu reproche à Faust sa tenue extravagante qui le fait ressembler à un oiseau de paradis. Seulement, le noble ne veut pas l’écouter et se moque de savoir qu’il y aura à la réception du seigneur des lieux le célèbre Eiri Lorens. Ce dernier est en fait un véritable aimant à femmes et, lors de la soirée, toutes celles présentes sont en en effet agglutinées autour de lui. Celui-ci a tellement de succès qu’une fois la réception terminée, il se retrouver dépouillé de tous ses boutons de manchettes et avec une petite blessure au poignet. Son domestique Yoneda lui fait un pansement avant d’observer Rick par la fenêtre. Ce dernier se dirige seul vers la rivière et Yoneda craint qu’il ne veuille se suicider...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Moyennent convaincus par Olympos, c’est avec une pointe d’appréhension que l’on ouvre la nouvelle série de l’auteur. Ici, la mangaka laisse de côté la mythologie pour nous proposer une histoire se déroulant à l’époque de l’aristocratie renaissante. On y suit le noble Faust Clarens qui effectue un voyage gastronomique en compagnie de ses deux domestiques et dont le parcours croise régulièrement celui du seigneur Eiri. Si le synopsis paraît léger, la lecture confirme rapidement cette impression et on ne dégage pas vraiment de fil conducteur : on se contente de voir les personnages se rencontrer au fur et à mesure que leur voyage progresse mais ce sont des successions de chapitres peu utiles. En fait, on fait surtout connaissance avec les personnalités originales de chacun des protagonistes et on s’amuse des nombreux gags qui peuplent les pages : pour l’instant, la formule est efficace et nous fait passer un bon moment mais c’est tout. En ce qui concerne les graphismes, les personnages sont tous de beaux jeunes hommes expressifs, charismatiques et qui évoluent dans des planches plutôt fournies. Le style est correct et appliqué mais manque un peu d’originalité. Au final, ce premier volet nous divertit mais nous laisse un peu perplexe pour la suite. Etant donné que le 2ème paraît en même temps, on compte sur ce dernier pour se faire une meilleure idée de ce qui nous attend.