L'histoire :
Dans le monde des divinités de la malchance, les déesses ont le devoir se préserver l’équilibre entre chance et malchance dans le monde des humains. Seulement, cet équilibre est rompu à cause d’une humaine dénommée Ichiko Sakura. La déesse Momiji est donc chargée d’aller s’occuper d’elle au plus vite. Il faut dire qu’Ichiko mène une vie parfaite : en plus d’être très belle et d’avoir les garçons à ses pieds, la demoiselle est très bonne élève dans toutes les matières, même en sport. C’est bien simple, tout lui réussit. Aujourd’hui, elle se trouve dans une cabine des toilettes de l’établissement quand elle entend des camarades pester contre elle. Cependant, Ichiko n’est pas malheureuse pour autant et se délecte de leur jalousie. En sortant de la cabine, la jeune fille tombe alors nez à nez avec Momiji pendue. Ichiko tombe à la reverse et Momoji disparaît avant de réapparaitre dans le toilette de la cabine. Ichiko s’enfuit, prévient qu’il y a un pervers dans les toilettes et rentre chez elle. Une fois chez elle, la demoiselle se fait préparer un bain par son majordome Suwano. Hélas, Momiji réapparaît à ce moment. La déesse lui explique alors la situation mais Ichiko refuse de perdre sa chance. C’est le début d’un combat de tous les jours entre la demoiselle à la chance aussi isolante que sa poitrine et la déesse aussi tenace qu’inefficace...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lorsque la déesse de la poisse vient s’en prendre à la fille la plus chanceuse qui soit, il y a forcément du grabuge ! Voici donc ce que nous propose Bimbogami ga !, une comédie loufoque où des personnages barrés s’affrontent sur le terrain de la chance. En plus d’un scénario surprenant et très original, le récit propose des personnages complètement barrés : la déesse de la poisse est paresseuse et pas très maligne, Ichiko (sa cible) est matérialiste et vaniteuse mais se sent seule, son majordome est dévoué mais un peu pervers sur les bords... L’histoire est certes assez simple mais la vitalité et la bonne humeur qui se dégagent du récit sont assez communicatives : on se laisse volontiers emporté par le vent de folie qui souffle sur le titre. En outre, les graphismes sont très efficaces, alliant le dynamisme de la mise en scène au charme des personnages (le fan-service étant de plus régulièrement présent au sein des gags). Voici donc un premier opus qui donne du peps ! A suivre, donc.