L'histoire :
Yu Sakurai Anise a reçu une lettre de sa grand-mère vivant en Angleterre. Celle-ci lui a fait parvenir une invitation pour un salon de thé nommé le Grace Door, accompagnée d’un plan, et insiste pour que le jeune homme s’y rende absolument. Cependant, Anise a bien du mal à se repérer dans la ville et est complètement perdu. Il est en train de désespérer quand une jolie demoiselle, Rhena, l’aborde pour lui demander comment se rendre au Grace Door. Finalement, les deux jeunes gens y vont ensemble et, sur le trajet, Rhena se montre assez hautaine et désagréable avec Anise. Une fois sur place, Rhena est accueillie par des majordomes qui la traitent comme une véritable princesse et Anise est immédiatement pris comme apprenti. Le garçon est un peu perdu au départ et se sent inutile. Néanmoins, il ne va pas tarder à comprendre l’importance de Grace Door qui va s’avérer ne pas être un simple salon de thé tenu par des majordomes mais un lieu qui aide les fantômes à aller au paradis...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On le sait, les majordomes ont la cote dans les shôjos, aussi craint-on à chaque fois de voir un titre exploitant plus le fan-service que le scénario. Ici, le synopsis ne fait pas rêver puisqu’il s’agit de suivre les premiers pas d’un jeune homme venu faire son apprentissage dans un salon de thé. Heureusement, le récit n’est pas aussi fade qu’il n’y paraît : certes, ces messieurs ont des caractères stéréotypés répondant à tous les goûts des jeunes filles et font tout pour plaire à leurs clientes, mais ces dernières sont en fait des fantômes qu’il faut aider à ne plus avoir d’attaches en ce monde. Du coup, le côté mielleux des majordomes prend une dimension un peu plus intéressante et les mystères entourant leur chef titillent notre curiosité. Le scénario n’est pour l’instant pas encore passionnant mais possède un certain potentiel qui ne demande qu’à être exploité. Pour ce qui est des graphismes, les planches sont assez fournies et ne manquent pas de dynamisme. Les personnages sont aussi séduisants qu’expressifs, leurs tenues sont soignées et les décors où ils évoluent sont détaillés et charmants. Le tramage n’est pas toujours bien utilisé mais ne manque en tout cas pas de variété. Ce premier volume est moyen mais prometteur : le second opus devrait nous renseigner sur l’intérêt global de cette très courte série.