L'histoire :
Lorsqu’il était adolescent, Narushima a vu son père se remarier avec une femme qui avait déjà un fils prénommé Soushi. Narushima refusant d’accepter la situation, il traitait violemment ce petit frère qu’il a toujours jugé indigne de sa famille. Aussi, lorsque la mère de Soushi mourût, celui-ci fût obligé de quitter le domicile familial et Narushima n’eut plus de nouvelles de ce frère depuis lors. Aujourd’hui, Narushima est le président de la société du même nom mais son entreprise est guettée par la faillite. Aussi, il se décide à aller voir le groupe Isami pour demander un prêt. Quelle n’est pas sa surprise quand il se retrouve face au dirigeant du groupe : celui-ci n’est autre que Soushi ! Narushima comprend alors que les banques et autres investisseurs lui ont tourné le dos à cause de Soushi qui doit vouloir se venger. Ce dernier se met alors à déshabiller Narushima qui ne comprend pas ce qui lui arrive jusqu’à ce que Soushi le viole. Les choses sont simples : si Narushima veut de l’argent pour sauver son entreprise, il va devoir accepter de coucher avec Soushi une fois par mois...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On avait déjà découvert Piyoko Chitose avec le torride mais dénué de véritable scenario Le fruit de toutes les convoitises. Seulement, là où le titre précédent était léger et pouvait se montrer divertissant, ce nouveau yaoï enchaîne les situations déplorables. Déjà, mettre en scène deux hommes où l’un se fait brimer avec plaisir par l’autre qui l’appelle constamment « grand frère » n’est pas très engageant (cela semble apparemment être un fantasme japonais) mais en plus les sévices sont mis en scène de façon grotesque. Non seulement Narushima ne comprend même pas qu’il est violé par Soushi alors qu’il se fait prendre de force (?!), mais en plus il se laisse attacher et humilier sans réaliser ce qu’il lui arrive tant qu’il n’éjacule pas : on en a vu des idiots, mais à point ce là... Le jeune homme acceptant à contrecœur de se faire sauter par son frère (même s’ils ne sont pas liés par le sang), on a du mal à saisir son revirement qui intervient seulement au deuxième chapitre : il suffit que Soushi n’ait plus à le forcer pour qu’il se rende compte qu’il est amoureux ; de là, les sévices ne lui procurent plus qu’un énorme plaisir (ah, ces bougies avec leur cire brûlante ou bien ces pommeaux de douche qu’on s’enfonce dans les fesses !). De plus, le fait que tous les actionnaires de la société aiment se faire des hommes dans des partouzes est franchement ridicule et pitoyable tant cela manque totalement de crédibilité, sans parler des deux personnages principaux qui se laissent tripoter un peu trop facilement (notamment Narushima qui se laisse mettre des doigts et ne se rebelle que quand on « ose » toucher à ses tétons). L’histoire bonus est elle aussi malsaine et risible (un lycéen accepte d’intégrer une école prestigieuse seulement si le directeur accepte d’être son esclave sexuel), ce qui n’arrange en rien les choses. Si on ajoute à cela les quelques fautes d’orthographe, il n’y a définitivement rien à sauver pour le récit. Si on ne tient pas compte des pénis démesurés de ces messieurs (qui feraient pâlir n’importe quel acteur porno), les graphismes sont en revanche assez plaisants : les planches sont fournies et possèdent un tramage varié, les personnages sont séduisants et les scènes de sexe sont très explicites (la faible censure n’étant pas vraiment gênante). A moins de ne simplement vouloir voir un homme se faire maltraiter avec plaisir, il n’y a qu’une seule chose à faire face à ce titre : fuir !