L'histoire :
Après les cours, Nori se dépêche d’enfourcher son vélo et de se rendre à la gare où elle doit chercher Haruna, un garçon frêle et timide qu’elle n’a pas revu depuis plusieurs années. Ne pouvant s’y rendre lui-même, l’oncle de Haruna a demandé ce service à la jeune fille en tant que voisin de la famille de la demoiselle. En arrivant à la gare, Nori aperçoit un jeune homme très séduisant qui semble se disputer au téléphone avec une fille. Lorsque le garçon jette son téléphone, Nori fonce pour empêcher l’appareil de se casser. Quelle n’est pas sa surprise quand le jeune homme la reconnaît : il s’agit en fait de Haruna qui a visiblement bien changé ! Tout en discutant du passé et du village, Nori raccompagne ensuite Haruna chez son oncle mais la maison est vide. Brusquement, le jeune homme s’énerve et crie à Nori de le laisser seul. Plus tard dans la soirée, Nori raconte tout cela au téléphone à sa meilleure amie, Saeka, quand elle remarque qu’il n’y a pas de lumière chez les voisins. La demoiselle décide alors d’aller voir et retrouve Haruna toujours assis sur le palier. Celui-ci s’excuse d’avoir crié et les deux jeunes gens vont alors se balader ensemble. Kyosuke, ami d’enfance de Nori, les aperçoit et il n’apprécie pas de voir Nori en compagnie d’un garçon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
We are always… nous invite à suivre l’histoire de quatre amis d’enfance au moment où l’un d’eux revient au village pour sa dernière année de collège. Ainsi, on fait connaissance avec Nori (une jeune fille débordant d’énergie et de fraîcheur), Saeka (sa meilleure amie qui entretient une correspondance avec son ancien prof de calligraphie), Kyo (le beau gosse du lycée qui a toujours eu tout ce qu’il voulait) et Haruna (autrefois timide, il est maintenant plein d’assurance et tombe sous le charme de Nori). Un peu à la manière d’un puzzle, on découvre le portait de chacun de ces personnages qui ont tous connu un évènement marquant dans le passé (et d’ordre sentimental, sauf peut-être pour Haruna pour qui le mystère reste entier). Rapidement, les relations qu’entretenaient Nori et ses amis sont chamboulées et certains doivent déjà remettre en question leurs sentiments. Malgré ce côté sentimental, le récit ne tombe heureusement pas dans une lourdeur nostalgique : au contraire, il se montre frais, léger, avec une petite pointe d’humour et des émotions qui passent en douceur. De plus, les dessins sont soignés tant dans la mise en page (découpage dynamique, espace des cases bien occupé) que dans le design des personnages (qui sont plaisants et expressifs), ce qui rend l’ensemble encore plus agréable. Ce premier opus s’avère donc fort sympathique et prometteur, et il nous tarde de voir si cette bonne impression se confirme dans le volume suivant.
