L'histoire :
Au sein de la mégapole Urballia, une explosion a lieu dans le casino et fait de nombreuses victimes. L’inspecteur Julien ne trouve pas d’autres solutions que de mettre un individu un peu spécial sur la résolution de cette affaire. Cet homme est un brocanteur du nom de Jason Silverstone et sa connaissance du paranormal l’a déjà amené à aider les forces de l’ordre. Tout porte à croire qu’il va refuser cette affaire, mais un curieux masque se met à parler à l’antiquaire et lui annonce qu’il n’a pas le choix. Plus tard dans la nuit, Jason retrouve Blackspell, une belle et plantureuse jeune femme qui lui rapporte quelques unes des trouvailles faites dans les décombres du casino. Un objet attire son attention. Il s’agit d’une alapyris, une créature apparaissant uniquement lors d’une manifestation paranormale. Après avoir donné l’ordre à Blackspell de soutirer des informations à Vlad, un informaticien, il se rend chez Ishvar un gourou. Au terme d’une étrange cérémonie, celui-ci lui indique qu’il doit se rendre dans un quartier malfamé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que nous venons de découvrir les aventures de l’enquêteur du paranormal Jason Brice, voici que débarque un nouveau héros usant du même prénom et de la même sphère d’enquêtes. Nous suivons en effet un brocanteur spécialiste en paranormal qui se voit confier par un inspecteur une enquête assez obscure : lui et ses acolytes doivent retrouver… une jeune femme. On pouvait espérer que la narration compense un synopsis aussi simple par une gestion dynamique des séquences, or il n’en est rien : le récit est bavard et confus. On a surtout du mal à comprendre comment fonctionne la dimension parallèle d’un monde fantasmé ! A force de surenchères dans les détails, le scénariste rend son récit indigeste, ses personnages sont plats et n’émeuvent jamais. Le héros pourrait même devenir antipathique à la longue (sic). Heureusement, côté dessins, l’ensemble est plus réussi. Corso nous montre de belles choses, notamment lors de pleines pages mettant en avant des décors somptueux. Ce Jason Silverstone déçoit mais l’on sent que les deux auteurs ont surtout fauté par envie de bien faire, tant et si bien qu’à force d’en rajouter, la sauce ne prend pas. La suite pourrait corriger ces erreurs…