L'histoire :
Ernold, Deborah et Lenny sont accueillis à un aéroport africain par Anne-Karine, la vétérinaire de la réserve qu’ils viennent visiter et Mafany, le chef des rangers. Durant les quelques heures de route qu’ils vont devoir faire, la vétérinaire va évoquer leur principal souci : les braconniers. Ils ne sont pas forcément plus nombreux, mais de mieux en mieux organisés. Ils viennent alimenter le très juteux trafic d’espèces en faisant, hélas, leur lot d’animaux tués, amputés, orphelins. Ce trafic est le plus rentable au niveau mondial, après le trafic de drogue et celui des armes. Evidemment, il existe des systèmes de sécurité et de surveillance, mais ils sont loin d’être suffisamment efficaces pour permettre de surveiller un espace aussi étendu qu’une réserve africaine…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà une série à destination du jeune public qui mêle humour et pédagogie pour aborder le sujet de la préservation des espèces menacées. Trois soigneurs d’un zoo européen se rendent au sein d’une réserve en Afrique et vont être sensibilisés aux dégâts causés par les braconniers qui revendent la viande de brousse, l’ivoire ou qui font du trafic d’animaux vivants vers l’Europe ou l’Asie. Dans cet album, on apprend un tas de choses des plus surprenantes, comme par exemple le fait que les braconniers n’hésitent pas à empoisonner le cadavre des bêtes qu’ils tuent pour décimer les vautours à dos blancs. Ce charognard qui tourne en cercle au-dessus des carcasses, avant de venir manger les restes, offre l’avantage d’alerter les rangers de la présence de braconniers dans les environs. Cet album alerte également les jeunes lecteurs afin qu’ils se montrent responsables quand ils voyagent en évitant de se prendre en photos avec des animaux sauvages capturés pour le tourisme et qui favorise ainsi directement le braconnage. A la lecture de cet album, on prend conscience de l’étendu des dégâts causés par le braconnage, de ses conséquences possibles pour la santé mondiale et même des modifications génétiques sur certaines espèces. Les gags sont parfois un peu convenus, mais ils ont le mérite de dispenser un message important. Au dessin, cette série reprend les codes graphiques des BD humoristiques du catalogue Bamboo, avec des personnages gros-nez et une colorisation vive.
