L'histoire :
On dit toujours que l’appétit vient en mangeant. Mais force est de constater que l’appétit part aussi en mangeant.
Si tu ne fais rien pendant 10 minutes, ou si tu ne fais rien durant une journée entière, tu te rendras compte que ne rien faire peut parfois prendre beaucoup plus de temps que prévu.
Il y a des livres qui deviennent trop longs vers la fin. Et on commence à s’en rendre compte vers le milieu. Mais le pire, ce sont ceux qui sont trop longs dès le début.
Dans une dégustation de vin à l’aveugle, le plus dur, c’est de trouver le tire-bouchon.
Vaut-il mieux attraper Parkinson et renverser son pinard ; ou plutôt Alzheimer et oublier de le boire ?
Vomir pour une girafe, doit prendre autant de temps que de chier pour un python.
C’est bien Marco Polo qui a ramené les pâtes de Chine. Mais en arrivant, elles devaient être froides.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le chat est toujours prompt à vous balancer un aphorisme au visage, tout en conservant son imperturbable posture monolithique et en vous regardant droit dans les yeux. Le tout dans un costume-cravate toujours impeccable, ce qui assoie l’argument de l’autorité. Et ça fait 24 tomes que ça dure, sans compter les recueils best-of… 24 tomes et néanmoins, le propriétaire du Chat, Philippe Geluck, en a encore pas mal sous la papatte. La preuve avec les quelques perles du résumé ci-dessus. Si vous êtes adeptes des bons mots, des questions existentielo-couillonnes, des jeux de mots vermochiens (ou vermochats), voire des détournements phylactéro-parodiques de gravures d’époques, vous ne serez pas ni déçus ni surpris par cette nouvelle salve. Le chat en profite notamment pour nous parler tantôt de l’actualité (à propos de la covid : « Le port du masque est obligatoire… chez les hommes grenouilles » ; à propos du voile des femmes : « Si Dieu avait voulu qu’on ne voie pas les cheveux des femmes, il les aurait créées chauves. Il n’est pas con non plus »).