L'histoire :
Nouvelle formule pour Pandora avec 280 pages enrichies de bandes dessinées, mais aussi de jeux, et d'illustrations. Dans le cabas entre la serviette, la crème solaire et l'étui de lunettes de soleil, nul doute que ce pavé sur la plage saura déconfiner votre esprit. Au programme, plus de 60 auteurs (Blutch, De Crécy, Killofer...) avec, pêle-mêle, côté BD, des gags en une planche et des récits complets. Dont Alexandre Jacob, procès d'Amiens, 1905, qui raconte l'affaire de ce serial cambrioleur anarchiste, ingénieux, doté d'un certain sens de l'humour et capable de générosité à l'égard de ses victimes. Maurice Leblanc s'en est inspiré pour créer Arsène Lupin.
Soleil Vert : Face à son écran, un homme se rend sur Facebook et voit que celle qu'il a aimée est connectée. Il se souvient...
Vacances : Une jeune fille passe sa vie plongée dans ses bouquins, ce qui met sa mère hors d'elle. Il fait si beau dehors...
La vigne dans le sang : Les vins de Bordeaux sont mondialement connus. Chaque année, les touristes affluent pour découvrir Bordeaux, capitale de l'oenotourisme. Mais derrière l'étiquette, se cache une arrière-boutique dégueulasse dont personne n'a idée.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une année 2020 chargée en évènements (entre la crise des gilets jaunes et le confinement dû au Covid), l'été sera peut-être l'occasion pour certains de faire une pause à la plage ou chez soi, avec assurément un masque chirurgical sur le nez dans l'espace public balnéaire. Quoi de mieux que d'ouvrir ce 5ème volume de Pandora qui recense les récits libres, aventureux, délirants autour du thème estival ? Ce qui frappe dans ce numéro, c'est la diversité et la créativité des récits. La lassitude n'est pas prête de s'installer. On se délecte littéralement de la sélection de livres décalés, opérée par Clémentine Mélois : entre La société du pestacle et Les conversations ennuyeuses d'un vieil universitaire, vous allez être servis côté décalé. Mais dans ce recueil estival, l'attention se porte sur un récit coup de poing écrit par Valérie Murat et mis en images par Natacha Sicaud. Dans la lignée des reportages TV montrant l'impact des produits phytosanitaires et autres pesticides sur la viticulture en Gironde, l'auteure engagée bordelaise raconte son histoire avec un père vigneron mort, victime d'un cancer, trvaillant avec ces dangereux produits de l'industrie chimique. Dans la lignée de l'album Algues vertes, ces 11 planches font la lumière sur un combat qui mérite l'attention de tous et qui fait froid dans le dos.
