L'histoire :
Valia, devenue la terrifiante Reine noire, est aux portes du village avec son armée d’épeires, des araignées géantes. Heureusement, le village est pour l’instant protégé par un dôme formé par les magies conjuguées de la mère de Milo et le père de Valia. Mais la protection est proche de céder ! Tous les espoirs pour sauver le village reposent maintenant sur Milo et son pouvoir. Hélas, ce dernier ne sait ni comment l’utiliser consciemment, ni en quoi il consiste vraiment. Pourtant, il y a urgence, car la Reine noire a déjà ouvert une brèche et capturé quelques enfants. Soudain, alors qu’une araignée s’apprête à l’attaquer, Milo réussit à la transformer en grosse limace inoffensive. Il arrive ensuite à en changer plusieurs autres, ce qui déstabilise passablement l’ennemi. Valia décide de se replier, mais en emmenant tout de même les enfants qu’elle détient, notamment la petit Mindhi, l’amie de Milo. Alors qu’il vient tout juste de les sauver de la citadelle noire, Milo va devoir y retourner, mais cette fois avec l’aide de tous les villageois. Désormais sûrs de son pouvoir, ils sont prêt à le suivre dans cette mission. Prêt à partir sur le champ, Milo va cependant devoir attendre d’avoir été présenté au conseil, où aura lieu une cérémonie en hommage au réveil de son pouvoir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À la fin du tome trois, Milo avait réussi à sauver les enfants du monde du dessous. Mais il avait du même coup amené l’ennemi aux portes du village. Cette seconde partie du diptyque reprend exactement à ce moment-là, alors que la Reine noire s’apprête à attaquer et détruire le village où seul le pouvoir approximatif de Milo peut être un obstacle. Le scénario de Richard Marazano, comme pour les albums précédents, est très plaisant à lire alternant humour et frayeur pour une grande immersion. Néanmoins, les lecteurs difficiles pourront reprocher un petit effet de redite avec les enfants qui sont de nouveaux capturés, alors que Milo venait tout juste de les sauver dans le tome précédent. À part cela, l’histoire est très intéressante. Chaque personnage croisé depuis le début de la série à son (petit) rôle à jouer dans le dénouement final. Côté dessin, Christophe Ferreira livre une nouvelle partition sublime. Influencé par de grands auteurs japonais comme Hayao Miyazaki ou Akira Toriyama, les dessins sont splendides. Qui plus est, le dessinateur n’hésite jamais à offrir de larges cases aux lecteurs, donnant un vrai rôle à l’environnement, qui en devient un personnage supplémentaire au cœur des événements. Cette série est une chouette idée de cadeau pour un enfant, mais peut également se lire avec plaisir en famille. À quand le troisième cycle ?