L'histoire :
Le Scorpion voulait lever le voile sur sa naissance. Et de deux maux le pire : non seulement c’est un Trebaldi, mais il n’est pas le fils de Cosimo, le pape esseulé, devenu fou, mais bien du terrible et manipulateur Orazio. Le père à qui rien ne résiste et qui a violé Magdalena, la mère du Scorpion, pour perpétuer sa lignée, est retrouvé la tête dans sa cheminée. Le Hussard panse ses plaies et Méjaï revient une nouvelle fois de la mort. Elle en revient avec un enfant à naître, celui du Scorpion. Mais notre aventurier coule le parfait amour avec Ansa Latal, héritière de l’une des familles, rousse incendiaire et guerrière émérite. Pourtant, Armando encourt un péril bien plus grand que le ressentiment de l’Egyptienne : Un mystérieux justicier a décidé de découvrir le secret des Trebaldi, en les assassinant les uns après les autres. Après Orazio, c’est Cosimo qui subit ses assauts sauvages. Les Trebaldi, famille maudite depuis l’aube des temps, sont sur le point de s’éteindre. Le Scorpion devient le plus solide défenseur d’un nom qu’il déteste depuis toujours…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une magnifique réédition en deux tomes l’hiver dernier, Stephen Desberg et Enrico Marini reviennent avec leur fils caché de Cartouche et d’Indiana Jones. Ils nous convient à une véritable chasse à l'homme dans ce onzième tome. En effet, devenir un Trebaldi comporte des risques ! De traqueur, le Scorpion devient traqué. À peine a-t-il découvert qu'Orazio était son père, qu'il le retrouve calciné. Les jours de TOUS les Trebaldi sont comptés, y compris celui qui ne veut pas en faire partie… Le Scorpion devra même faire équipe avec Nelio. C’est désormais, pour les deux ennemis, une question de survie. Cette famille n'a pas encore livré tous ses secrets et il faudra remonter à trois siècles avant notre ère pour comprendre l'origine de sa puissance… Le Scorpion a fait le tour de la Méditerranée pour braver tous les dangers, mais c’est alors qu’il croit tenir la tranquillité que la Mort le rattrape. C’est un savoureux retournement de situation auquel nous convie Desberg. La famille tyrannique à son tour prise à partie, les traqueurs traqués, et l’aventurier tuteur non seulement de sa nouvelle famille légitime, mais désormais de sa progéniture illégitime… Ce premier tome laisse le terrain de jeu ouvert à tous les faux rebonds. Le dessin de Marini donne toujours un souffle et une ardeur communicatifs à l’histoire, avec un rythme toujours aussi agréable. On est reparti pour dix tours ?
