L'histoire :
Le « sale bâtard blanc infirme », Maï et Maître Li sont arrivés auprès de la forteresse du seigneur Daa. L'aveugle expert du combat surprend l'ancienne serveuse qui le voit se changer en ninja. Profitant de la nuit et de ses capacités à s'infiltrer et à éliminer discrètement ses proies, le « sale bâtard blanc infirme » arrive enfin auprès du seigneur Daa. Ce dernier n'oppose qu'une très faible résistance, mais il essaie de s'en sortir en lui divulguant des parties du passé mystérieux de Maître Li. Le « sale bâtard blanc infirme » prête alors une oreille attentive au récit. Le ninja apprend notamment comment le bébé qu'il était à cette époque a survécu, mais aussi la façon dont son Maître a perdu la vie. Une fois terminé, le « sale bâtard blanc infirme » élimine une bonne fois pour toutes le seigneur Daa. Maï et le Maître Li entrent alors dans la forteresse. L'endroit est jonché de cadavres. Au bout d'un couloir, ils finissent par retrouver leur fameux ninja qui est en train de se rassasier ! Les massacres creusent l'appétit...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Blind Dog Rhapsody est une série atypique du catalogue Delcourt. Le format hybride (entre manga et franco-belge) rappelle les titres du Label 619 d'Ankama, mais dans la forme, Herik Hanna et Redec ont essayé de livrer une version francophone (sens de lecture occidental et couleurs) des mangas du type shônen. Après une entrée en matière des plus réjouissantes, il nous tardait de découvrir la suite des aventures de ce héros qui a pour seul nom « sale bâtard blanc infirme ». La confrontation entre celui-ci et le seigneur Daa ne dure pas aussi longtemps que prévu et permet surtout une séquence flashback dévoilant la façon dont Maître Li est mort et comment notre héros, encore enfant au moment du drame, a survécu. L'histoire se suit agréablement, même si l'effet de surprise du premier volet – et son humour irrésistible – ne marquent pas autant. Les rebondissements sont aussi moins nombreux. Ce second tome met cependant en avant les progrès graphiques de Redec qui semble s'être mieux adapté aux dimensions de l'album. Son trait est plus sûr et globalement plus efficace. De quoi espérer que le prochain (et dernier) volet de Blind Dog Rhapsody soit aussi beau que passionnant !