L'histoire :
Nävis s'entraîne sans cesse pour devenir un agent spécial de la Constituante de Sillage. Depuis qu'elle a incorporé le grand convoi, elle peut toujours compter sur ses amis Bobo, Snivel et Mackel-Loos qui l'encouragent sans faillir. Il est temps pour la jeune humaine d'effectuer ses premières armes. Toutefois, l'officier Rib'Wund prévient Nävis que son intégration se fera plus tard, après une mission d'observation où elle sera accompagnée d'autres postulants. Nävis a du mal à être accepté de ces derniers, qui n'hésitent pas à se moquer de sa particularité : elle n'émet aucune onde mentale. Leur première mission consiste à se rendre sur Tabia Mbaya Pembe, un astre en développement surveillé par les autorités de Sillage. Là-bas, deux clans s'opposent. Afin d'éviter toute manipulation ou dégradation, la mission consiste à tempérer tout le monde. Malheureusement, alors que leur vaisseau est en approche, il se crashe...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis une quinzaine d'années, Sillage figure parmi les séries favorites des amateurs de science-fiction. Le succès de la création de Jean-David Morvan et de Philippe Buchet fut tel, que des spin-off ont été créés. Ainsi Les chroniques de Sillage, qui présentaient de courtes scénettes se déroulant de façon disparate. Ainsi Nävis, qui se focalisait sur la jeunesse de l'héroïne, à l'intention des plus jeunes lecteurs. Après quelques années d'accalmie (sans récit annexe), les auteurs sont de retour avec Premières armes. Le concept est celui de la préquelle : il revient sur les missions initiales de Nävis, en tant qu'agent de Sillage. L'action de ce premier opus se situe donc peu après le second tome de la série mère, Collection privée. Les lecteurs retrouveront immédiatement les qualités initiales du titre avec un univers inspiré, de l'humour, de l'action, une héroïne à fort caractère etc. Premières armes n'est pas qu'un spin-off poussif et donc peu inspiré. L'album renoue avec ce qui a fait de Sillage l'une des lectures favorites des amateurs de 9ème art. En sus, la partition visuelle est assurée par un artiste qui nous a déjà régalé avec Cross Fire : Pierre Mony-Chan. Le dessinateur délivre des planches incroyables. Décors et personnages sont fignolés comme jamais... De quoi rendre jaloux Philippe Buchet ! Visuel au top et scénario en béton : voici un retour aux sources salvateur, qui a tout pour combler les fans !