L'histoire :
Gaston vient de faire une acquisition intéressante. Il ramène un vieux fauteuil dans son bureau afin de pouvoir travailler en étant plus confortablement assis. Il l’essaie tout de suite et commence à travailler. Fantasio le surprend dans ce fauteuil et lui demande de retourner illico presto à son bureau. Gaston se lève mais l’un des ressorts du fauteuil s’est pris dans son pantalon. Une fois étiré, il le ramène illico presto dans le fauteuil. Fantasio revient et assiste à la scène, mais Gaston s’insurge : c’est plus fort que lui, il ne peut quitter ce fauteuil !
Ce matin, Fantasio observe le comportement de Gaston. Le voilà encore dans l’incapacité de se réveiller ! Fantasio gonfle alors un sac afin de l’exploser derrière lui pour le faire réagir... mais sans succès. Il tente de le piquer avec une épingle, toujours pas de réaction. Gaston remplit son verre d’eau puis avale une pilule. Il ajoute que ces vitamines sont épatantes, car cela fait trois qu’il avale et il se sent déjà un autre homme…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A la fin des années 2000, les éditions Marsu Productions (alias Dupuis désormais) ont réédité la collection complète de Gaston Lagaffe en remettant dans l’ordre chronologiques toutes les planches ainsi que les couvertures d’origines signées Franquin. Ainsi, ce tome cinq correspond à l’édition R2 des années 70, elle-même à l’époque composée de planches inédites et de gags parus à un format à l’italienne, compilées dans Gaffes en gros. A cette époque, Franquin compose en effet ses gags sur demi-planches et Gaston Lagaffe n’est pas encore au sommet de ses gaffes, bévues et boulettes. La plupart des gags sont souvent mis en scène en tandem avec un personnage sérieux (le clown blanc), souvent Fantasio. L’environnement principal reste les bureaux des éditions Dupuis, au sein desquels « travaille » Gaston. On note déjà la créativité et l’inventivité du personnage qui ne cesse d’innover via des expériences catastrophiques. L’humour est bien là et les chutes ne cesseront d’être ultra performantes. Enfin, le dessin de Franquin n’est certes pas encore tout à fait à son summum, mais déjà la dynamique est en place, assurant un effet optimal.
