L'histoire :
C’est la première fois que Esther essaye le sexe en ligne avec un inconnu. Elle se sent d’ailleurs toute chose. Elle se connecte et déjà, un client arrive. Il s’agit de Rob207. Il adore son chemisier qu’il trouve très sexy. Il lui demande de l’enlever, très lentement. Esther découvre alors sa poitrine ultra soutenue par un soutien gorge noir. Rob207 est dans tous ses états. Il fonce et demande à Esther de montrer ses seins... Quand soudain, sur l’écran, la discussion se perturbe. Les lettres deviennent comme folles. Esther ne comprend plus les phrases qui sont notées sur l’écran. Il semble que chez Rob207, il se passe quelque chose. En effet, sa femme vient de le surprendre et lui tape sur la tête à l'aide du clavier…
La professeur Esther gronde un de ses élèves. Elle le punit à copier mille fois pour le lendemain la phrase suivante : « Il ne faut pas être attiré sexuellement par la maîtresse…! » Cependant, l’élève continue de rougir et de transpirer. Esther lui ajoute encore mille ligne de plus, même si elle sait que c’est loin d’être facile de ne pas la mater. En effet, Esther ne porte qu’une tenue de sous-vêtement rouge hyper sexy avec un téton légèrement sorti du bonnet…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce recueil de gags, l’auteur flamand Kim Duchateau met en scène moult aventures amusantes et absurdes d’une héroïne ultra sexy, Esther. Le concept est simple : au fil des pages, on suit Esther dans ses rencontres, ses expériences de vie. Elle peut ainsi expérimenter des choses parfois dingues, burlesques, voire gores. L’auteur navigue entre strips de trois cases et gags en une planche. Le fil rouge constant et prétexte des situations, c’est la dégaine sexy d’Esther, en toutes circonstances, même lorsqu'elle se fait couper en morceaux, défenestrer ou croquer. Duchateau utilise un graphisme simple et efficace pour réaliser ses planches. Esther reste le personnage le plus travaillé, avec des mensurations idéales et une poitrine généreuse. L'auteur construit ses gags en s’inspirant de situations de la vie quotidiennes, des contes pour enfants, voire des films à partir desquelles il appuie sur l’absurde. Il n’a pas pas peur de verser dans le gore. Ça choque parfois, mais avant tout, ça fait rire. Esther est une femme libre, sûrement allumeuse, à qui tout peut arriver.
