L'histoire :
Roland et son compère flic sont convoqués par leur supérieur hiérarchique, commissaire. Celui-ci leur explique que la confiance qu’il met en eux l’incite à leur confier une enquête un peu particulière, en dehors du cadre de leurs fonctions officielles. En effet, il suspecte que sa femme le trompe et il aimerait qu’ils la prennent en filature. Evidemment, Roland comprend tout de travers : il est persuadé que le commissaire veut qu’ils le trompent et il espère pouvoir manier des armes lourdes. Après avoir partagé une partie de ni oui ni non, afin de mesurer leur sang-froid, les deux zozos débutent leur mission non-officielle. Or il se trouve que la femme du chef fait des retraits non autorisés dans la pièce des scellés (sacs de coke, armes, bijoux…) pour le compte des pires mafieux… mais évidemment, Roland et son pote ne captent rien. Au quotidien, ils continuent leurs tâches habituelles : ils prennent des dépositions (de travers), ils arrêtent des jeunes qui boivent du jus d’orange en les prenant pour des dealers, ils confondent brigade cinéphile et brigade cynophile, ils pourrissent l’animation d’un séminaire sur la communication bienveillante dispensée aux forces de l’ordre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le moustachu Rolando et son partenaire boutonneux sans prénom, soit le duo de flics les plus nuls que la Terre ait jamais portés, sont (déjà) de retour. Le binôme est au moins aussi nul que le Johnny English incarné par Mister Bean ; et que Bullit et Ripper incarnés par Kad et Oliver dans Qui a tué Paméla Rose. Dans la stricte continuité du précédent volume, sous les idées scénaristiques de Jorge Bernstein, et les crayons stylisés humoristiques de Pluttark (alias Rudy Spiessert), ils se déclinent de nouveau en strips comiques de 3 cases, qui peuvent se réunir en séquences portant sur un même sujet, par planches ou sur plusieurs planches. Au sein d’un commissariat et dans le milieu urbain où ils officient, ils partagent avec leurs lecteurs un quotidien de bévues, méprises, incompétences tragiques et révélations honteuses. Débuté sur le fil rouge de la filoute femme du commissaire qu’il s’agit de débusquer, ce second recueil nous confronte, par exemple, à un séminaire de communication foireux ; à des séances d’éducation canine pour chien policier ; ou à l’arrestation indue des gens honnêtes, a contrario des malfrats. Cette série table sur un principe de base très large – la connerie humaine – et peut donc encore se décliner en d’innombrables strips de gags…
