L'histoire :
Superman : Un type, tout à fait dans le morphotype du français moyen, en appelle à Sup', puisqu'il est en face de lui. Sa roue de voiture est bloquée, alors il lui tend sa croix, puis aussitôt un pot de confiture récalcitrant. Et il y a aussi le robinet du lavabo à souder, avec ses rayons qui sortent des yeux, ça devrait le faire. Et puis, il rêve d'aller à Sydney, donc au passage, si Superman pouvait... Mais le kryptonien s'énerve et lui file un taquet. La tête du gars décolle et doit se trouver actuellement en orbite, quelque part entre Mercure et le soleil... Voici donc le superhéros comparaissant devant le Juge, qui déclare : « I m'a énervé, i' ma énervé, vous êtes quand même super impulsif ! ...».
Super DiscoNgraphie : En 1975, sortait l'album Break First in America, de Super Trump. Dans son style de Rock républicain inimitable, l'album est agressif et incohérent, manifestement réalisé sur un coup de tête matinal de l'artiste. Il y distille des morceaux très courts de moins de 140 caractères dans lesquels il fustige la world music et les mariachis. Un album déplorable, offrant une bien triste image du rock amérouquin. On lui préfère largement le Super Stition, sorti 3 ans avant par le légendaire Stevie Wonder Woman...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les supers n'ont sans doute jamais été aussi populaires. On les voit partout : au cinéma bien sûr ; dans les librairies où ils occupent une part désormais non négligeable des rayonnages ; sur des mugs ; jusqu'à être imprimés sur des super-slips ! Pas moins de 25 auteurs, venant des confins de la galaxie Fluide, dont Gotlib himself, s'associent pour célébrer de façon super fendarde l'hégémonie de ces icônes sur la culture pop. Et ce n'est rien de dire qu'ils en prennent pour leur grade. Entre un Tisseur qui tisse partout dans les jardins publics, la lutte à mort entre Sac-a-Man et Tennis-Man, un patineur d'Argent, Super Mouflet ou encore les 4 Sociétaux, voire les 5 Fantastiques, les puristes du genre sont appelés à aimer qu'on tourne en dérision leurs surhommes et surfemmes préférés, à peine de rire jaune. Inutile d'être un super geek pour capter la multitude de références à ces nouveaux comics de situation, le programme est tout bonnement réjouissant. Voilà, on ne va pas en faire non plus des super caisses, parce qu'on est super incapable de résumer autant de gags. Mais dans cet album, on rit à longueur de temps. Parfois tendrement, parfois aux éclats, tant c'est super con. Mais c'est surtout super bon !