L'histoire :
Une charmante journaliste interviewe Gil dans un palace parisien. Très vite, elle lui propose de finir l’interview dans l’appartement d’une amie aux mœurs très libérés. Gil remarque le petit manège de cette soi-disant journaliste et la raison pour laquelle elle lui fait son numéro de charme. Il prend un bibelot sur la commode, puis le jette au travers de la glace sans teint. Il découvre alors une caméra vidéo en train de le filmer au travers de cette glace. Ainsi, il démasque une tentative de chantage contre sa personne. Il interroge la fille qui lui donne assez facilement le commanditaire de cette affaire. Il s’agit d’un certain Philippe de Pontestan, un nom qui lui dit vaguement quelque chose. Gil récupère la cassette vidéo de la caméra, ainsi que le numéro de téléphone, tout en disant à la fille de ne rien dire, sinon il balance tout à la police. Une fois chez lui, Gil raconte sa petite mésaventure à Diane, qui reconnait aussitôt le nom de Pontestan : un camarade de promo et accessoirement un amour de jeunesse. Diane doit d’ailleurs le revoir à l’occasion d’une soirée au carré occitan, la semaine suivante. Elle invite Gil à se joindre à elle afin qu’il puisse voir le personnage…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce douzième tome des aventures de Gil Saint-André reprend l’histoire à la fin du triptyque précédent scénarisé et dessiné par Jean-Charles Kraehn. Cette fois, il ne s’occupe que du scénario, laissant la partie graphique à Chrys Millien. Gil Saint-André gère les affaires de sa petite amie Diane, ce qui n’est pas sans créer des jalousies dans leur entourage. Ainsi, quelqu’un va en vouloir à la vie de Gil. Au fil de ce scénario somme tout classique, Gil va prendre l’enquête à son compte et tenter de trouver le ou les commanditaires. Bien sûr, Gil va plonger dans son passé un peu obscur afin de trouver des réponses aux attaques qu’il subit. Dans cette affaire, il trouve le soutien d’une amie flic, Djida, qui va l’aider à découvrir ceux qui lui veulent du mal. Le dessin de Chrys Millien reprend le style graphique réaliste de Kraehn, avec une ligne plus précise, épurée mais moins fluide. Les décors sont travaillés, mais laissent parfois entrevoir la pâte du numérique. Il semble donc que cet album soit un album transitoire dans lequel Gil Saint-André va certainement retourner à sa vie de l’avant PDG. On en dira pas plus sur l’intrigue principale, mais une chose reste sûre : la série est loin d'être terminée...
