L'histoire :
Au collège, Camille est si brillante, qu’elle se permet parfois de sécher les cours. Ce jour-là, en revenant de la bibliothèque, elle traverse un passage pour piétons sans regarder… et ne remarque pas qu’un camion fonce à plein vitesse sur elle. Mais au moment d’être percutée, elle se retrouve instantanément téléportée au beau milieu d’une luxuriante forêt appartenant clairement à un autre monde. Elle assiste alors au combat violent entre un chevalier en armure et un monstre insectoïde géant. Dans le combat, le monstre perd une curieuse pierre sphérique bleue, que Camille ramasse. Le chevalier neutralisé, le monstre s’approche de Camille, l’appelle Ewilan et s’apprête à la dévorer… au moment même où l’adolescente se retrouve téléportée de retour dans notre monde. Elle raconte alors cette expérience dingue à son ami Salim, un jeune métis qui ne la croit pas. Pourtant, Camille a rapporté la pierre bleue, que bizarrement Salim ne parvient pas à toucher. Camille se découvre alors un petit pouvoir de télékinésie, bien pratique pour se venger des indésirables. La nuit suivante, c’est un tentacule appartenant à une araignée gigantesque et bondissante qui brise la fenêtre de sa chambre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Nanami, les Witch, Zita et Oksa Pollock, Camille est au moins la cinquième petite héroïne (récente) à se découvrir un destin héroïque de princesse dans un monde parallèle peuplé de créatures enchanteresses. Faut-il en déduire la recette d’une intrigue à succès auprès du public cible ? Avant d’être une BD, La quête d’Ewilan est toutefois une série de romans de fantasy pour ados écrits par feu Pierre Bottero (une série vendue à 2 millions d’exemplaires !). Le scénariste Lylian adapte ici le volet inaugural en un premier album de 64 planches pour la dessinatrice Laurence Baldetti. Tous deux restituent comme il se doit la féerie de l’univers de Gwendalavir. Monstres tentaculaires et chevaliers héroïques accompagneront l’héroïne sur la voie d’un destin unique et fabuleux, elle qui est dotée du pouvoir mental aussi puissant qu’original de « dessinatrice » : elle peut rendre réel ce qu’elle imagine. A travers cette (bonne) inspiration, Bottero avait extrapolé son propre ressenti de rêveur-créateur. A suivre dans un futur second volet, a priori déjà baptisé Akiro…
