L'histoire :
Chaque 29 février, au centre équestre des Quatre fers, c’est le jour du bain pour Pompon, le plus cabot et crado des poneys. Evidemment, tout le monde le cherche, mais personne ne le trouve. Il n’y a guère qu’Anaïs, la petite sœur de Camomille, qui est aussi la plus fidèle cavalière de Pompon, qui sait où il se cache. Camomille négocie avec elle une glace à 6 boules pour qu’elle livre son ami. Anaïs s’approche alors de la marre de boue où s’ébattent les cochons et elle pose son doigt sur l’orifice d’un tube de bambou qui en sort. Quelques secondes plus tard, Pompon, en apnée sous la boue, remonte à la surface pour prendre une bouffée d’air… En balade équestre solitaire, Camomille et son cheval Océan se sont éloignés du centre des Quatre fers. Camomille s’est arrêtée dans une clairière pour cueillir quelques fleurs… mais hélas, le soleil commence à se coucher et c’est le signal pour Océan qu’il est l’heure de rentrer. Le cheval file donc tout seul au galop en direction de son box, à plusieurs kilomètres de là. Camomille enrage : elle va devoir rentrer à pied. Elle entend alors son ami Arthur qui approche à proximité, en montant son canasson Tikki. Cela lui donne une idée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au sein de cette série, les aventures de la raisonnable Camomille et de son élégant cheval Océan sont presque devenues secondaires à côté de celles de sa petite sœur Anaïs et de son poney crado et espiègle Pompon. Il faut dire que ces deux-là ont des caractères attachants et complémentaires, sources d’inspiration pour de nombreuses situations drolatiques. Invariablement, Lili Mésange délivre des gags en une planche très inégaux. Tantôt l’humour est tellement plat qu’on se demande s’il ne manque pas une case… ou ce que l’histoire voulait bien exprimer. Tantôt, pourtant, un véritable effet comique surgit là on ne l’attend plus (ex : p.37, fou-rire attesté de la part de notre bêta-testeuse de 8 ans). Néanmoins, l’humour n’est pas la première plus-value de la série, qui a aussi et surtout une vocation didactique. En effet, à plusieurs reprises, les personnages prennent le lecteur à témoin d’une petite parenthèse pédagogique : quid du dromadaire, de l’ancêtre préhistorique du cheval, de la place des équidés dans les mythes (Pégase et minotaures…) ou de l’accouchement d’une jument. L’autre plus-value se trouve toujours dans le dessin dynamique et coloré de Stefano Turconi, qui accorde aux animaux une expressivité géniale, sans se départir de leurs postures naturelles. Enfin, un cahier annexe illustré fait un tour complet des différentes disciplines qui seront pratiquées aux jeux Equestres Mondiaux (qui se tiendront en Normandie du 23 aout au 14 septembre 2014), en en explicitant avec humour les principes.
