L'histoire :
- Le contrat de calife : A Bagdad la superbe, le calife tente, tant bien que mal, de suivre des cours de Djinn tonique pour maigrir. Mais hélas, les résultats escomptés ne sont pas à la hauteur du sérénissime. Il ne maigrit pas d’un pouce. Iznogoud voyant son calife increvable, se charge de recruter en secret une personne capable de le supprimer une bonne fois pour toute…
- Le jour de chance : Iznogoud se promène dans les jardins, comme à son habitude, quand soudain, il trouve un trèfle à quatre feuilles. Pourtant, il n’en tient cure, car il se sait d’une malchance incroyable. Quelques pas plus loin, il croise un taxi-éléphant qui éternue à en renverser son chauffeur. Quelle chance ! Pour une fois, Iznogoud échappe à cette guigne. D’ailleurs, quelques pas encore, il croise Deezer, le diseur de bonne aventure qui lui prédit une grande et fabuleuse journée…
- Échec et mat : Le Calife s’ennuie à mourir. Il demande à son grand vizir Iznogoud de trouver une idée pour le divertir. Ced ernier demande à son tour à son conseiller Dilat Laraht de l’aider dans sa besogne. Dilat le prévient que toutes ses tentatives de prendre la place du Calife se sont terminées en échec. Iznogoud s’émeut. Voilà lui venir une nouvelle idée : organiser une partie d’échec entre le Calife et le meilleur joueur du royaume. Le perdant disparaitra illico grâce à un échiquier enchanté…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce nouvel album d’Iznogoud, 31éme de cette série culte jadis imaginée par René Goscinny et dessinée par Jean Tabary, semble faire un retour aux sources. En effet, les auteurs Jul, Laurent Vassilian et Olivier Andrieu proposent de revenir à un format plus traditionnel, celui d’histoires de huit planches, comme au début de la série par Goscinny. Ils proposent donc ici cinq historiettes, cinq aventures dans lesquelles Iznogoud ne poursuit encore et toujours qu’un seul objectif : devenir Calife à la place du Calife. Rien ne change donc pour lui, si ce n’est l'impératif de trouver de nouveaux stratagèmes pour élimer son Calife. Evidemment, Iznogoud toujours aussi méchant, haineux et irascible, manque à chaque fois son graal. Les jeux de mots utilisés à outrance, souvent lourds, voire très lourds, ne suffisent plus, voire agacent, à la lecture. L’humour mis en place ne convainc plus. Au dessin, Nicolas Tabary dessine ici ses dernières planches et passe le flambeau au dessinateur Elric, qui prend donc la relève. La transition ne se remarque guère, le dessin garde son dynamisme. Mais les scénarios, dont celui de la médiocre dernière aventure, manquent cruellement d’originalité et rappellent l'ultime aventure d’Astérix signée Uderzo...