L'histoire :
Vernon McBrazel découvre par hasard une espèce de vaisseau spatial en piteux état au sommet du kit peak. À l'intérieur, un groupe de scientifiques lui explique qu'ils viennent du futur, de l'an 2234 pour être précis. En 2017, une sonde spatiale a découvert du minerai appelé plutonéolénum sur la planète Mars. Ce minerai ayant des fortes capacités énergétiques, il fut décidé sur Terre de créer une atmosphère artificielle viable sur Mars pour exploiter cette ressource. Malheureusement, l'astéroïde composé de glace qui devait créer l'atmosphère viable, ne s'est pas fragmenté dans l'atmosphère comme prévu par les scientifiques et a pulvérisé la planète Mars. Cette énergie étant indispensable à la survie des hommes, les voyages temporels furent mis au point pour permettre à un équipage de revenir dans le passé, avant la disparition de Mars. Hélas, en chemin pour retourner à leur époque, le vaisseau fût saboté par un des membres de l'équipage, McKoy. Celui-ci faisait en effet partie d'un mouvement populaire qui craint que le retour dans le passé et l’exploitation de la planète Mars ne créent un paradoxe temporel. L'équipage se retrouve donc aujourd’hui bloqué dans le passé et doit réparer le vaisseau pour mener la mission à terme et récupérer les sphères d'énergies dérobés par McKoy, indispensables pour le voyage de retour…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le début de ce 3e album est un peu confus. On y voit l'équipage lorsque le vaisseau vient d'être saboté, puis un gap de 64 ans nous emmène alors au moment où ils ont enfin fini de le réparer. Si cela reste assez claire concernant l'équipage, ça devient plus complexe de situer les autres protagonistes… Leurs actions se passent-elles maintenant ou il y-a 64 ans ? Ce flashback nous permet toutefois de faire mieux connaissance avec ces membres d'équipage. L'histoire reste alors focalisée dans le présent et permet de ne plus semer le trouble dans la tête du lecteur. On y découvre notamment les agents, leurs desseins et la bienveillance de leurs motivations. Déboule ensuite un contre-la-montre haletant tripartite. L'équipage doit récupérer les sphères au plus vite sous peine de rester bloqué 64 ans de plus, les agents qui veulent savoir ce qui se trame et McKoy compte en finir une bonne fois pour toute avec l'équipage. L'histoire est rythmée et on ne s'ennuie pas une seconde tant les rebondissements sont nombreux. Le tout est dessiné de main de maître par Olivier Speltens qui excelle dans les scènes d'action. Conclu par un cliffhanger piquant, au moment où l'équipage est en mauvaise posture, ce 3e volume serait parfait s’il n'y avait ce début un peu confus. Rendez-vous dans le 4e opus pour la fin de cette agréable série de science-fiction…