L'histoire :
Luke se retrouve découpé en rondelles par Yoda en raison d’un mauvais quiproquo : quand il disait qu’il avait envie de manger un ptit truc vert qui sent pas super bon, il parlait avant tout de choux de Bruxelles…
Un prof de yoga, qui s’étonne de voir Luke Skywalker se pointer chez lui avec un cartable, téléphone aussitôt au type qui a peint sa nouvelle pancarte sur la devanture de sa boutique, en raison des deux fautes d’orthographe : « Cours de Yoda tous les Jedis… »
Luke annonce à Han Solo qu’il a acheté un nouveau droïde. Il lui présente aussitôt en exhibant… Panoramix.
Un starship troopers annonce à l’empereur galactique qu’il a arrêté un type avec une main en moins. L’empereur se réjouit : ça doit être Luke Skywalker ! Il demande à ce qu’on l’amène aussitôt devant lui. Pas de bol, en réalité, c’était Jamel Debbouze…
On annonce à l’empereur que son armée de clones est prête. Pas de bol, on a confondu armée de clones et armée de clowns…
Un cri résonne dans l’étoile de la mort : c’est Jean-Michel Jarre qui s’est encore planté de laser…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les trilogies de science-fiction imaginées par Georges Lucas ont profondément marqué leurs générations, tout en déclinant des mondes et des personnages foisonnants, propices à tous les détournements. Cet épais volume souple de moyen format n’est pas la première parodie issue de Star Wars… et certainement pas la dernière. Comme un sale gamin doté d’un savoir-faire jouissif pour la mise en situation, Thierry Vivien se fiche ici dans les grandes largeurs de la mythologie starwarsienne… pour la seconde fois. En une ou deux pages, à l’aide d’un dessin simpliste et minimaliste (mais suffisant), Vivien met en scène moult détournements dotés généralement d’un gros potentiel zygomatique. Voilà par exemple Charly qui se planque parmi les starship troopers ; le sabre laser qui tranche tout et n’importe quoi quand on l’utilise mal ; des algues vertes qui prolifèrent dans l’océan parce que Yoda a fait caca dans l’eau ; la coiffure pain-au-raisin de Léïa qui permet de la pousser comme une brouette ; les tronches extravagantes des extraterrestres qui offrent mille foutages de gueules possibles… Les fans apprécieront grandement. A découvrir toutefois à doses homéopathiques pour optimiser les fous rire, car bon nombre de ressorts comiques sont récurrents.