L'histoire :
Dans la famille March, il y a le père, militaire et actuellement en opération extérieure au Moyen-Orient ; la mère est, quant à elle, infirmière et travaille dure pour subvenir aux besoins de la famille ; et 4 filles. L’aînée c’est Meg : sa mère est décédée depuis plusieurs années. Elle a des gouts chics surtout en matière de vêtements et de soirées. Réussir sa vie serait pour elle d’épouser un homme beau et riche. Jo : elle est issue d’une première union de sa mère. Elle est passionnée d’écriture, ce qui lui permet de briller auprès de sa famille et de ses amis. Jo pousse ses sœurs à s’accepter telles qu’elles sont. Beth : elle est la plus timide de la fratrie, mais elle aimerait faire entendre sa voix. Guitare à la main, son courage inspire ses sœurs à foncer sans jamais rien prendre pour acquis. Amy : c’est la petite dernière qui ne manque pas de personnalité. Même si elle adore se chamailler, sous des apparences un peu brusques, se cache un cœur vulnérable qui se fait du souci pour la famille.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette BD est inspirée du roman à moitié autobiographique de l’américaine Louisa May Aliott Les quatre filles du Docteur March publié en 1880. Pendant que le père d’une famille modeste est parti faire la guerre, on suit le destin de 4 sœurs aux tempéraments et aux aspirations différentes. Cette version est beaucoup plus moderne car l’histoire se déroule à notre époque : la correspondance épistolaire avec le père de famille a laissé place aux mails. Néanmoins, cette version revisitée a cherché à préserver la dimension moralisatrice du roman originel, ainsi que le caractère puritain que peuvent parfois avoir certains américains. Dégoulinant de bons sentiments, cette histoire peut apparaître un peu mièvre. La famille va passer de terribles épreuves, mais rassurez-vous, malgré ces aléas, elle va rester unie, soudée, et affronter vaillamment les différents événements. Le mérite de cette BD, destinée à un public jeunesse (plutôt féminin), est d’évoquer des sujets d’actualité auxquels peuvent être confrontés les lecteurs et d’insuffler une touche d’optimisme. Le dessin est ultra-limpide, facilement lisible avec des aplats de couleurs assez vives. Les correspondances des filles à destination de leur père ou des extraits de journaux intimes jalonnent de manière régulière le récit.
