L'histoire :
C’est la rentrée. La mère de Wallace lui demande de se préparer pour partir à l’école. Wallace pensait pouvoir partir à la plage comme les jours derniers, le voilà contrarié. Sa mère lui explique qu’il va retrouver ses amis. Wallace remarque qu'eux non plus, n’ont pas le choix : leur destin est scellé, tout comme le sien. Il est donc prêt à partir pour prendre le bus, direction l’école. Sa mère remarque qu’il n’a pas mis ses chaussures. Wallace veut rester pieds nus car cela lui a pris tout l’été pour se faire de la corne sur la plante. Encore une fois, il n’est pas maître de son destin d’enfant et met ses chaussures. Son père l’accompagne jusqu’à l’arrêt de bus. Il lui demande s'il est prêt pour le grand jour. Wallace est contrarié, encore. Finis les pieds nus, finie la plage, il doit aller à l’école, faire ses devoirs et ramener des bonnes notes. Son père rigole de l’écouter. Wallace se demande pourquoi son père rigole. Il lui dit simplement que c’est vrai et qu’il avait oublié à quel point l’école c’était nul…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce one shot de plus de 160 pages, Will Henry raconte les aventures quotidiennes du jeune garçon Wallace, de sa famille et de ses amis. L’auteur imagine une bourgade en bord de mer, Port Douillet (Snug Harbor en anglais) dans laquelle vit en toute harmonie la famille de Wallace. L’album se compose de moult histoires plus ou moins courtes, enchaînées sur un format de strips de quatre cases (minimum). L’humour est omniprésent, il accompagne les pérégrinations du jeune Wallace, qui découvre au travers de ses yeux d’enfant le monde qui l’entoure. Une narration simple, mais efficace, se pose sur un dessin lui aussi simple, pauvre en décors mettant l’accent sur les personnages. Ces personnages sont d’ailleurs graphiquement très laids (volontairement) : têtes carrées, aux oreilles et nez ultra étirés. Ce style graphique particulier donne de l’originalité à cet univers imaginaire inspiré d’une bourgade côtière des USA. Une carte de Port Douillet se trouve à la fin de l’album, permettant ainsi de mieux visualiser ce petit univers imaginaire.